Laurent Wauquiez officialise sa candidature à la présidence des Républicains

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avec AFP , modifié à

Laurent Wauquiez a officialisé jeudi soir sa candidature à la présidence des Républicains, assurant vouloir rassembler sa famille politique "fragilisée par les trahisons".

Laurent Wauquiez , ancien ministre et président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, a officialisé sa candidature à la présidence du parti Les Républicains, dans un entretien au Figaro à paraître vendredi. "Je veux faire renaître l'espoir à droite", affirme Laurent Wauquiez. "Je pense qu'on a besoin d'un profond renouvellement et je veux que la reconstruction de notre droite se fasse sur des valeurs claires. Je suis candidat parce que je pense que la France a besoin de la droite. Et il faut que la droite soit vraiment de droite !", affirme le président de région.

"La droite a perdu son âme". Le vice-président de LR se dit "convaincu qu'on est à la fin d'un cycle où l'on paie de nombreuses erreurs du passé. À force de vouloir dire à chacun ce qu'il avait envie d'entendre, la droite a perdu son âme et les Français ne savent plus vraiment ce qu'elle incarne". Laurent Wauquiez ajoute qu'il faut "tourner la page" de la présidentielle perdue. "On a été fragilisé par toutes les trahisons (...) Bien sûr aujourd'hui, tout semble à terre mais il y a une attente forte. Les braises sont là et il suffit d'un souffle pour que cette flamme se rallume", dit-il.

Rassembler toutes les sensibilités. Laurent Wauquiez promet de se battre pour le "rassemblement" de tous les sensibilités au sein de LR, juppéistes, centristes, et Sens commun (issu de la Manif pour tous), "qui est une composante de notre famille politique". "Mais aucune de ces composantes n'imposera sa vue car précisément notre famille politique est l'addition de tout ça. Si je suis élu, je veux veiller à ce que chacun puisse s'exprimer dans le respect des autres", affirme-t-il.

Le prétendant à la présidence LR assure par ailleurs vouloir jouer un rôle de premier plan dans l'opposition à l'exécutif : "Je refuse de laisser le monopole de l'opposition à Jean-Luc Mélenchon. Ce serait catastrophique pour la France", estime-t-il.