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Jean-Rémi Baudot, édité par B.B , modifié à
Entre Syrie et commission européenne, Emmanuel Macron est sur tous les fronts diplomatiques.
ON DÉCRYPTE

L’Europe au cœur de l’actualité à l’Elysée. Dimanche soir, le président Macron a reçu Angela Merkel, quatre jours après le revers infligé par les eurodéputés qui ont recalé Sylvie Goulard, la candidate française à la Commission européenne. Sur le dossier européen, le Emmanuel Macron se retrouve isolé. Comment tente-t-il de reprendre la main ?

Le président français multiplie les rencontres à l’Elysée : après Angela Merkel dimanche soir, il recevra lundi matin matin, la nouvelle présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, avant de déjeuner avec le président du Conseil Donald Tusk. Avec eux, le chef de l’Etat tente de comprendre pourquoi la candidature française a finalement été retoquée.

Qui pour remplacer Sylvie Goulard ? Pas facile...

Dimanche soir, il dénonçait les "vaines querelles et les petites disputes" en Europe. Mais le président français se retrouve fragilisé, notamment parce qu’Angela Merkel ne tient plus les conservateurs allemands qui ont torpillé Sylvie Goulard. L’enjeu pour Emmanuel Macron est désormais d’être sûr que le portefeuille de la France, appelé "marché intérieur", reste bien en l’état : "Il est inconcevable de rediscuter ce périmètre", se persuade une source diplomatique. Pourtant le risque existe. Le président Macron doit proposer dans les prochains jours un ou une nouvelle candidature. Le profil idéal est connu : une personnalité avec une expérience de gouvernement, capable de conjuguer les intérêts français au sein de l’Europe, irréprochable sur l’éthique. Le problème, c’est que ce portrait-robot ne correspond pas à grand monde au sein de la Macronie...