LA QUESTION D'EUROPE SOIR - Faites-vous davantage confiance aux syndicats qu'aux politiques pour défendre vos intérêts ?

© ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP
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Cession du chausseur André, probable fermeture de la centrale de Fessenheim, infirmiers en grève : les chantiers sociaux sont nombreux à quelques mois de l'élection présidentielle. Pourtant le taux de syndicalisation en France est l'un des plus faibles d'Europe. Un sujet dont se sont emparés les candidats à la présidentielle et à la primaire de la gauche Benoît Hamon, Manuel Valls et Emmanuel Macron.

Tous les trois veulent développer le "chèque syndical", un dispositif peu soutenu par les syndicats et le patronat, qui en près de 30 ans, n'a pas réussi à s'imposer. Utilisé de leur propre initiative par une poignée d'entreprises, le "chèque syndical" est un titre de paiement émis par l'employeur à destination du salarié. Il ne peut l'utiliser que pour financer un syndicat dans son entreprise, sans obligation d'y adhérer.

 

En 2013, 11,2% des salariés adhéraient à une organisation syndicale (8,7% dans le privé, 19,8% dans la fonction publique), un des taux les plus faibles de l'Union européenne, loin derrière la Finlande ou le Danemark (plus de 70%). 

A votre avis, pour quelles raisons les Français se syndiquent-ils moins que leurs voisins européens ? Faites-vous davantage confiance aux syndicats qu'aux politiques pour défendre vos intérêts ? Votez ci-dessous et expliquez-nous votre vote dans les commentaires. Vous pouvez aussi poser vos questions à Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, invité du Club de la presse à 19 heures.