Jean-Luc Mélenchon avoue sa "fascination" pour le "gilet jaune" Eric Drouet

Jean-Luc Mélenchon juge que "la France est pleine de ces personnages qui marquent son histoire comme autant de cailloux blancs."
Jean-Luc Mélenchon juge que "la France est pleine de ces personnages qui marquent son histoire comme autant de cailloux blancs." © Josep LAGO / AFP
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Europe1.fr avec AFP , modifié à
Dans un long billet publié sur sa page Facebook, Jean-Luc Mélenchon a salué la "sagesse" et la "détermination" d'Éric Drouet, l'une des principales figures des "gilets jaunes".

Jean-Luc Mélenchon exprime sa "fascination" pour le "gilet jaune" Éric Drouet et lui dit "merci", dans un billet publié sur la page Facebook du chef de file de La France insoumise.

Faisant le parallèle entre le "gilet jaune", un des initiateurs du mouvement de protestation et un homonyme révolutionnaire du 18e siècle, Jean-Baptiste Drouet, Jean-Luc Mélenchon juge que "la France est pleine de ces personnages qui marquent son histoire comme autant de cailloux blancs. C'est pourquoi je regarde Éric Drouet avec tant de fascination", dit-il.

"Sagesse" et "détermination". Éric Drouet, "je ne le connais pas. Je l'écoute, je le lis et je vois en lui la même sage et totale détermination que chez madame Priscillia Ludosky", autre initiatrice du mouvement des "gilets jaunes". Car pour Jean-Luc Mélenchon, "la révolution citoyenne des 'gilets jaunes' est une des meilleures choses qui nous soit arrivée depuis si longtemps". "Sur le seuil de ce début d'année prometteur, pour saluer tous les 'gilets jaunes' et l'histoire dont ils sont les dignes héritiers, je vous dis 'merci, monsieur Drouet'", conclut-il.

L'une des principales figures du mouvement. Chauffeur routier de Melun en Seine-et-Marne, Éric Drouet, 33 ans, est une des voix qui pèsent dans la contestation qu'il définit lui-même comme "populaire" et "totalement apolitique". Sa page Facebook, créée mi-octobre et appelant au "blocage national contre la hausse des carburants", a été rapidement suivie par des dizaines de milliers de personnes, amorçant la mobilisation nationale du 17 novembre, l'"acte I" des "gilets jaunes". Interpellé fin décembre lors de l'"Acte VI" des manifestations à Paris, il sera jugé le 5 juin pour "port d'arme prohibé de catégorie D", après avoir été retrouvé porteur d'une sorte de matraque, et pour "participation à un groupement formé en vue de violences ou de dégradations".