Jean-François Copé, invité des "Lundis de la primaire" d'Europe 1. 0:54
  • Copié
M.D , modifié à
Invité des "lundis de la primaire" d'Europe 1, Jean-François Copé, candidat de la primaire de la droite et du centre, est revenu sur ses rapports avec Nicolas Sarkozy. 
INTERVIEW

On le sait : les relations entre Nicolas Sarkozy et son ancien ministre, Jean-François Copé, ne sont pas au beau fixe. Invité des "lundis de la primaire" d'Europe 1, le député-maire de Meaux a dénoncé la petite phrase de l'ancien président de la République à propos de la loi sur la burqa, prononcée lors du premier débat télévisé : "La loi sur la burqa, pardon, Jean-François, ce n'est pas toi qui nous l'as imposée, et tu étais bien incapable d'imposer ni au Premier ministre ni au président de la République quoi que ce soit, pas plus hier qu'aujourd'hui"

"Une animosité inutilement agressive". Cette petite phrase, Jean-François Copé ne l'a visiblement pas digérée. "Ce n'est pas moi qui exprimait cette animosité inutilement agressive", critique-t-il, avant de se prononcer sur le fond : "la loi sur la burqa, c'est nous, les députés qui l'avons imposée". Pour Jean-François Copé, Nicolas Sarkozy comme son Premier ministre François Fillon "étaient contre une loi interdisant la burqa". 

"Imaginez que je l'emporte". Serre-t-il toujours la main à l'ancien président de la République ? Jean-François Copé répond par l'affirmative : "si, on se serre la main". Se rangera-t-il derrière Nicolas Sarkozy si ce dernier l'emportait ? "Je l'ai dit, je me mettrai derrière celui qui gagne", assure-t-il. Néanmoins, le député-maire de Meaux ne veut pas s'avancer davantage : "nous en sommes à la primaire, je suis candidat, et imaginez que je l'emporte".