Fabrice Leggeri a réagi à la plainte déposée contre lui. 3:23
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La Ligue des droits de l'Homme (LDH) et l'association d'aide aux migrants Utopia 56 ont porté plainte contre Fabrice Leggeri, le numéro 3 de la liste du RN aux européennes et ancien patron de Frontex, pour complicité de crimes contre l'humanité et de torture. Invité dans "L'Heure des Pros", le candidat estime être victime d'ONG "immigrationnistes".

La parole est à la défense. Mardi, deux ONG, la Ligue des droits de l'Homme (LDH) et l'association d'aide aux migrants Utopia 56, ont déposé une plainte pour complicité de crimes contre l'humanité et de torture, contre Fabrice Leggeri, l'ancien patron de Frontex, l'agence de l'UE chargée des frontières, et présent en troisième position de la liste du Rassemblement national pour les élections européennes.

Les ONG estiment que Frontex a joué "un rôle essentiel dans la commission (...) de crimes contre l'humanité" en Méditerranée, "la route migratoire la plus meurtrière au monde", sous la direction de Fabrice Leggeri.

Fabrice Leggeri met en avant la protection des frontières de l'UE

Invité mercredi dans L'Heure des Pros sur Europe 1 et CNews, le numéro 3 de la liste du RN a tenu à réagir à cette plainte. "Je suis toujours victime des ONG immigrationnistes qui me reprochent une chose depuis plusieurs années, celle de faire mon travail", s'est-il défendu.

Fabrice Leggeri a mis en avant ses responsabilités en tant que patron de Frontex. "J'ai pris au sérieux le mandat qui est celui de protéger les frontières de l'Union européenne", notamment "contre la submersion migratoire, les trafics d'êtres humains qui envoient des centaines de milliers de personnes sur notre territoire, et également chaque année des dizaines de milliers de personnes à la mort", a-t-il dénoncé. Et le numéro 3 de la liste RN d'accuser les ONG d'Europe "qui sont, de fait, en train de faire le jeu (des groupes criminels et des passeurs) qui envoient les migrants à la mort".