Meeting de Zemmour 1:30
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Victor Chabert, édité par Solène Delinger , modifié à
Jean Castex a annoncé lundi soir le retour des jauges, fixées à 2.000 personnes maximum en intérieur et 5.000 en extérieur. Cette règle, qui ne s'applique pas aux meetings politiques, s'avère être un véritable casse-tête pour les candidats. Faut-il annuler les meetings ? Respecter les jauges même si elles ne sont pas obligatoires ? Ou continuer le temps démocratique ? 

La mesure fait grincer des dents de nombreux artistes et embarrasse les politiques. Lundi soir, le Premier ministre a annoncé le retour des jauges pour les grands événements. Si cette règle impacte les concerts des chanteurs, et les spectacles des humoristes, elle ne s'applique pas aux meetings politiques. Résultat : les candidats font comme bon leur semble. 

Pas de prise de risques à gauche

Il y a ceux qui ont décidé de respecter les jauges, comme la majorité présidentielle. La République En Marche va appliquer ces règles à tous ses événements. À gauche, Anne Hidalgo demandait déjà les pass sanitaires et le port du masque. Elle ne va donc pas changer sa ligne. Yannick Jadot, le candidat écologiste, ne fera que des petits rassemblements pour éviter les risques.

Du côté de Valérie Pécresse, deux lignes s'affrontent. Il y a ceux qui veulent faire preuve de responsabilité et ceux qui préfèrent maintenir les meetings. La candidate LR n'a toujours pas fait de grands rassemblements. Elle avait même annulé celui prévu après sa désignation à cause de l'épidémie.

Aucun changement chez Zemmour

D'autres décident de ne rien changer, de continuer les grands meetings, comme Eric Zemmour, avec masque obligatoire et pas sanitaire recommandé. "Il n'y a pas de raison de respecter quelque chose qui n'est pas demandée", a estimé Olivier Ubeda, son directeur d'événements, au micro d'Europe 1. "Nous nous en tiendrons donc à cela". 

Les candidats peuvent aussi choisir de faire leur meeting en extérieur pour limiter les risques. Mais cette option est plus difficile à sonoriser, donc plus onéreuse. Et, le risque d'intempéries entre janvier et avril est fort. Cette piste n'est donc privilégiée par personne pour le moment.