«J’aspire à reconstruire une France heureuse», affirme Fabien Roussel

Fabien Roussel
© Capture d'écran Europe 1
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Solène Delinger , modifié à
Fabien Roussel était l'invité d'Europe 1 ce lundi soir. Au micro de Laurence Ferrari, le candidat communiste à la présidentielle a expliqué qu'il aspirait à "reconstruire une France heureuse" en se concentrant notamment sur la lutte contre la vie chère, qui mine le quotidien de beaucoup de Français. 
INTERVIEW

Fabien Roussel veut "réparer" la France. Invité dans "Punchline" ce lundi soir sur Europe 1, le candidat PCF à la présidentielle a affirmé qu'il aspirait à "reconstruire une France heureuse". Pour ce faire, Fabien Roussel entend lutter contre la vie chère, qui mine le quotidien de nombreux Français, y compris ceux faisant partie de la classe moyenne. 

Lutte contre la vie chère

"La France est abîmée, fracturée", a déploré le candidat communiste au micro de Laurence Ferrari. Fabien Roussel souhaite ainsi "reconstruire une France heureuse" en protégeant le travail et le pouvoir d'achat des Français. "Il faut lutter implacablement contre la vie chère", a-t-il martelé dans "Punchline". "Les factures n'arrêtent pas d'augmenter mais pendant ce temps-là les salaires et les pensions des retraités sont gelés", dénonce-t-il. 

Reprendre le pouvoir sur l'économie

Fabien Roussel précise que ces personnes qui voient leur pouvoir d'achat baisser ne sont pas que des personnes au SMIC mais aussi des personnes issues de la classe moyenne qui "s'escriment au boulot mais qui ont du mal à avoir des moments de bonheur en famille avec leurs enfants, sortir, bien manger, profiter de la culture...". Le candidat communiste estime qu'il y a "beaucoup de choses à faire" pour lutter contre cette vie chère. "Il faut reprendre le pouvoir sur notre économie", affirme-t-il au micro de Laurence Ferrari. Comment ? En faisant "payer les plus riches et les multinationales". 

"On a fait les Trente Glorieuses, moi je voudrais les Trente Heureuses", confie Fabien Roussel dans "Punchline". "Le peuple était présent pour les faire ces Trente Glorieuses, les salariés étaient là. Il y a eu des investissements massifs en France", rappelle-t-il.