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Yanis Darras , modifié à
Le député Renaissance des Yvelines, Karl Olive, était l'invité de La Grande interview Europe 1/CNews. Au micro de Sonia Mabrouk, l'ancien maire de Poissy est revenu sur l'inscription ce lundi de l'IVG dans la Constitution. Un moment historique pour lui : "Il y aura un avant et un après 4 mars", estime-t-il.

C'est une journée importante pour la France. Ce lundi, les 925 parlementaires du pays sont appelés à voter pour inscrire explicitement dans la Constitution l'interruption volontaire de grossesse. "La loi détermine les conditions dans lesquelles s'exerce la liberté garantie à la femme d'avoir recours à une interruption volontaire de grossesse". Introduite à l'article 34, la phrase fera de la France une pionnière, à rebours de plusieurs pays où le droit à l'avortement recule, aux États-Unis ou en Europe de l'Est.

 

"On est à l'abri de rien dans ce pays"

"Je crois que cela est le combat de toute une génération", explique au micro d'Europe 1, le député Renaissance des Yvelines, Karl Olive. "Je pense à ma maman quand je vous dis ça, qui était née en 34, qui à l'époque, comme un certain nombre de celles qui l'entouraient, ont dû se battre aussi pour ces sujets-là", poursuit-il. 

"Je pense évidemment à madame Simone Veil. Et puis je pense pour le coup que notre beau pays va montrer l'exemple d'un très grand rendez-vous qui sera un rendez-vous historique", assure l'ancien maire de Poissy. Avant de conclure : "Il y aura un avant et un après 4 mars dans ce pays", affirmant ainsi que ce vote est nécessaire pour protéger ce droit d'un potentiel recul sur le sujet, comme ce fut le cas aux États-Unis ou en Pologne. "On est à l'abri de rien dans ce pays", conclut-il.