Emmanuel Macron 1:37
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Alexandre Chauveau // Crédit photo : Ludovic MARIN / AFP , modifié à
Emmanuel Macron poursuit sa visite dans la zone Indo-pacifique. Après la Nouvelle-Calédonie, le président de la République se rendra au Vanuatu avant d'atteindre la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Des visites de haute importance, tant la région est cruciale pour la France, qui souhaite lutter contre l'expansionnisme chinois.

C'est une zone décisive pour la France. La région Indo-Pacifique est au cœur des stratégies géopolitiques mondiales ces derniers mois. En visite en Nouvelle-Calédonie, le président de la République a précisé sa vision pour la région. Car l'Hexagone y tient un rôle important, avec près d'1,5 million d'habitants vivant dans cette ère géographique. Le pays possède également des intérêts économiques et militaires importants et est confronté à l'expansionnisme chinois, particulièrement agressif.

D'où l'importance pour Emmanuel Macron de revendiquer l'indépendance et la souveraineté de la France. La loi de programmation militaire promulguée dans quelques jours par le chef de l'État prévoit ainsi des investissements matériels et humains supplémentaires pour la Nouvelle-Calédonie. 200 militaires viendront ainsi renforcer les quelque 6.000 forces armées présentes dans la zone. Le président vante donc le modèle français et met en garde ceux qui voudraient se jeter dans les bras de Pékin. 

Ne pas entrer dans une logique de bloc

"La France offre à ces territoires en Pacifique la véritable indépendance", lance Emmanuel Macron lors d'un de ses discours à Nouméa. Regardez des pays qui étaient indépendants, qui sont allés conclure des formidables contrats avec des grandes puissances, qui proposaient de formidables investissements. Regardez comment ils se retrouvent criblés de dettes, ayant perdu leurs terres, ayant perdu leur souveraineté industrielle parce que ces grandes puissances les leur ont prises. C'est ça la réalité géopolitique de la région", s'exclame le président.

Emmanuel Macron souhaite également, sans entrer dans une logique de blocs, offrir la possibilité aux pays de la région de choisir souverainement leurs partenaires. Ce sera tout l'objet de son déplacement ce mercredi au Vanuatu, à un peu plus d'une heure de vol de Nouméa.