Éric Ciotti a prononcé un discours devant les militants Les Républicains. 1:23
  • Copié
Mayalène Trémolet, édité par Gauthier Delomez / Crédits photo : Serge Tenani / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP , modifié à
La journée de lancement des états généraux des LR avait lieu ce samedi au Cirque d’hiver à Paris. L'objectif était de lancer un cycle de six mois pour relancer la droite et fixer une ligne claire pour rassembler les militants. Un objectif qui peine à être atteint, selon plusieurs sympathisants rencontrés par Europe 1.

Les militants des Républicains sont venus de partout pour assister à la journée de lancement des états généraux du parti. Celle-ci avait lieu ce samedi au Cirque d’hiver à Paris pour tenter de lancer un cycle de six mois pour relancer la droite et fixer une ligne claire pour rassembler les militants LR. Roch, 22 ans, a fait le déplacement depuis Nantes et pour lui, les ténors du parti doivent redéfinir leur ligne, avec plusieurs critères : "Correspondre aux attentes des Français, qu’on se reconnecte à notre ligne originelle, et qu’on arrête de partir dans toutes les directions, qu’on arrête de s’éclater et de partir dans 50 nuances différentes."

Claude, 65 ans et encartée depuis plus de 15 ans, espère surtout une relève, pour sauver un parti qu’elle dit "vieillissant". "La société a beaucoup changé, il faut que Les Républicains se mettent au goût du jour avec des jeunes qui pourraient reprendre le relais", tranche-t-elle, soulignant que les dirigeants actuels n'ont plus 35 ans...

Des discours qui peinent à convaincre

Les dirigeants d'ailleurs veulent eux un parti plus moteur et réaliste. Le président du Sénat Gérard Larcher et le président du parti Éric Ciotti se succèdent, les discours s'enchaînent, ponctués par des tables rondes, des invités, des annonces... Mais pour Marthe, le défi est n’est pas complètement relevé. "La droite aujourd’hui, est devenue une petite famille politique, et il y a un challenge qui est énorme", estime-t-elle.

Cette militante rencontrée par Europe 1 reste dubitative par rapport à ces prises de parole. "Dans la manière dont ils ont présenté les choses, ils donnent l’impression de pas avoir suffisamment perçu à quel point il y a tout à reconstruire, il y a tout à faire." Les états généraux de la droite devraient durer six mois dans tout le territoire, à commencer par la région Auvergne-Rhône-Alpes, celle de Laurent Wauquiez.