Hervé Mariton : "François Hollande n’est pas mort !"

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Le député de la Drôme était l"invité d'Europe 1, samedi matin.
INTERVIEW

La décision du bureau politique des Républicains d'abandonner le vote électronique ne fait pas l'unanimité. Vendredi, Alain Juppé, candidat à la primaire à droite, a défendu "fermement le droit des Français de l'étranger" à participer à cette primaire "dans de bonnes conditions". Samedi, Hervé Mariton, lui aussi candidat, a  sur Europe 1.

"Où étaient les autres ? Et l’ordre du jour de ce Bureau politique ?" "J’étais le seul des candidats présents… où étaient les autres ? Je constate que tout le monde s’émeut, aujourd’hui, que ce qui faisait consensus - le vote internet des Français de l’étranger, et je soutiens cette manière de faire – était tout d’un coup brisé par Nicolas Sarkozy ? J’ai condamné cette manière de faire. Mais où étaient les autres ? Et l’ordre du jour de ce Bureau politique ?", s’est demandé Hervé Mariton, regrettant également que certains candidats ne participent pas assez aux travaux de préparation du mouvement.

"Nous n’avons pas le droit de bricoler". Quant à savoir si Nicolas Sarkozy a tenté de restreindre le corps électoral de la primaire en privant les 1,2 million d’expatriés – comme le laissent entendre nombre de ses rivaux - Hervé Mariton a estimé que "nous n’avons pas le droit de bricoler, ni de prendre de risque. Il est essentiel qu’il n’y ait qu’un  seul candidat de la droite et du centre pour ne pas amener Marine le Pen au pouvoir. Certains considèrent que, quoique l’on fasse, la droite sera présente au deuxième tour. Mais François Hollande, ou un autre à gauche, n’est pas mort ! Les régionales n’ont pas été fameuse pour la droite. La gauche a gardé beaucoup plus de régions et fait des scores bien plus élevé que nous l’imaginions."