Grand débat national : quels sont les thèmes qui ont émergé ?

Aux quatre thèmes fixés par Emmanuel Macron dans sa lettre aux Français mi-janvier s'en sont ajoutés d'autres qui ont spontanément émergé dans la consultation.
Aux quatre thèmes fixés par Emmanuel Macron dans sa lettre aux Français mi-janvier s'en sont ajoutés d'autres qui ont spontanément émergé dans la consultation. © ROMAIN LAFABREGUE / AFP
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Jean-Rémi Baudot, édité par Clémence Olivier , modifié à
Des centaines de milliers de propositions citoyennes ont été formulées durant les quatre mois qu'a duré le grand débat. 

L'exécutif dévoile lundi matin les conclusions du grand débat lancé face à la crise des "gilets jaunes". Des centaines de milliers de propositions citoyennes ont été formulées durant quatre mois. Aux quatre thèmes fixés par Emmanuel Macron dans sa lettre aux Français mi-janvier - écologie, impôts, services publics, démocratie - s'en sont ajoutés d'autres qui ont spontanément émergé dans la consultation.

"Les Français ne se sont pas sentis serrés par les thèmes qu’on leur a proposé", se réjouit un proche du Premier Ministre. Les premières remontées montrent d’ailleurs qu’au-délà de la demande massive de baisse d’impôts, de plus de justice fiscale, de plus de services publics, certains thèmes sont massivement ressortis. C'est le cas du pouvoir d’achat et de l’emploi mais dans les couloirs de l'exécutif, on a aussi noté l’importance de la santé dans les doléances des Français : "On a beaucoup de contributions sur l’accès et la qualité des soins", explique un conseiller.

Certains thèmes n'ont pas pris

L’analyse qui sera proposée lundi matin montre en revanche, que certains thèmes, comme le RIC, le référendum d'initiative citoyenne, ont été plus présents dans les cahiers de doléance que dans les réunions publiques et que cette revendication s’est estompée au fil des semaines.

Enfin, il y a les thèmes que certains auraient voulu voir monter. Le président Macron s’est publiquement étonné la semaine dernière que l’insécurité ou le terrorisme n’aient pas été plus présents dans les échanges. Même chose pour l’immigration. Ce qui surprend en haut-lieu : "Je ne peux pas croire que ça ne soit pas une préoccupation des Français", confiait récemment un ministre.