"Grand débat" : LREM suggère une nouvelle journée de solidarité pour la dépendance

Le patron de LREM a évoqué la possibilité de "travailler un jour supplémentaire" afin de financer la dépendance.
Le patron de LREM a évoqué la possibilité de "travailler un jour supplémentaire" afin de financer la dépendance. © PHILIPPE HUGUEN / AFP
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Europe1.fr avec AFP
Stanislas Guerini, le patron de LREM, a évoqué la possibilité de "travailler un jour supplémentaire" afin de financer la dépendance, à l'image de la journée de solidarité envers les personnes âgées instaurée en 2004.

La République en marche a souhaité se poser en "aiguillon de la majorité", selon son délégué général Stanislas Guerini, en dévoilant dimanche à Chartres ses propositions issues du "grand débat", comme l'instauration d'un jour de travail supplémentaire pour financer la dépendance.

Apportant sa "pierre au débat", LREM "joue au fond son rôle d'aiguillon de la majorité", s'est félicité Stanislas Guerini devant environ 600 sympathisants ou adhérents, dont trois secrétaires d'État (Brune Poirson, Adrien Taquet, Christelle Dubos) et des parlementaires.

"Travailler un jour supplémentaire". Stanislas Guerini, qui avait dévoilé samedi en avant-première certaines des propositions du mouvement, dont la réindexation des retraites sur l'inflation, a complété le panel dimanche en donnant la parole aux représentants des quatre groupes de travail (démocratie et citoyenneté, services publics, transition écologique et fiscalité). Parmi les pistes lancées, le patron de LREM a évoqué la possibilité de "travailler un jour supplémentaire" afin de financer la dépendance, à l'image de la journée de solidarité envers les personnes âgées instaurée en 2004.

Un plafonnement de l'indemnisation chômage. Dans la même veine, la députée Bénédicte Peyrol a ouvert la porte à une transformation de l'abattement fiscal de 25% pour les personnes en EHPAD à un crédit d'impôt, afin de le généraliser. L'élue a aussi plaidé pour plafonner l'indemnisation du chômage, "peut-être à 5.000 euros". La proposition d'un adhérent a également été mise en avant : l'instauration d'une "contribution volontaire au pouvoir d'achat", permettant à chaque salarié de fixer une somme prélevée sur son salaire net, abondable par l'entreprise, et reversée aux employés les moins biens payés.

Des propositions pour l'écologie et les services publics. Au chapitre de la transition écologique, le parti présidentiel a égrené plusieurs mesures comme la taxation des produits non démontables et non réparables, l'allongement de la durée des garanties ou encore la modulation des loyers en fonction de la note énergétique du bien loué. Concernant les services publics, le mouvement compte "remettre de la société civile dans les organes de gestion, des représentants des usagers, des contribuables dans les conseils d'administration", a indiqué le sénateur André Gattolin.