Publicité
Publicité

"Gilets jaunes" : "ce n’est pas l’occupation des ronds-points qui va apporter une solution", estime Blanquer

Rémi Duchemin - Mis à jour le . 1 min

Le ministre de l'Education nationale a appelé dimanche sur Europe 1 les "gilets jaunes" à cesser leurs occupation des ronds-points, tout en estimant après la faible mobilisation de la veille qu’"une étape est derrière nous". 

L’acte 5 des "gilets jaunes", samedi dans toute la France, a été marqué par un recul, tant de la mobilisation que des violences. Une situation dont s’est félicité Jean-Michel Blanquer dimanche dans le cadre du Grand rendez-vous Europe 1/CNews/Les Echos.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"Une étape est derrière nous, c’est certain. C’est l'intérêt de tout le monde qu’il en soit ainsi", a affirmé le ministre de l’Education nationale, qui a appelé les "gilets jaunes" à changer les formes de leur mouvement. "Ce n’est pas l’occupation pendant des mois et des mois des ronds-points qui va apporter en soi une solution", a-t-il lancé, rejoignant Christophe Castaner, son collègue de l’Intérieur, dans son appel à cesser d’occuper les ronds-points .

"On n’a pas besoin d’avoir ce type d’évolution de nos ronds-points". Car désormais, certains craignent que les ronds-points occupés ne se transforment localement en mini-ZAD. "Ça n’est pas seulement la crainte du gouvernement mais la crainte de l’ensemble des Français. On n’a pas besoin d’avoir ce type d’évolution de nos ronds-points", a estimé Jean-Michel Blanquer, qui veut tirer le positif de ces mobilisations. "La crise des gilets jaunes a créé de nouvelles sociabilités, je suis allé à la rencontre de quelques uns en France et on a vu ce bonheur d’être ensemble", s’est félicité le ministre. "Je veux enlever toute ce qui relevait des exactions et garder toute ce qui relève de la citoyenneté".

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"Se retrouver entre Français". Jean-Michel Blanquer a aussi plaidé pour la grande concertation souhaitée par Emmanuel Macron. "Essayons de réinventer autre chose que les ronds-points pour se retrouver entre Français, sur toutes les parties du territoire, de se parler calmement, et réussir à faire avancer le pays de cette façon-là", a insisté le ministre de l’Education. "Maintenant il y a ce grand débat, il y a des canaux de discussions entre nous tous, les hommes et les femmes de bonne volonté."