"Gilets jaunes" : après l'"acte 6", Emmanuel Macron estime que "l'ordre, le calme et la concorde doivent régner"

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© Ludovic MARIN / AFP
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Depuis le Tchad, où il a passé plusieurs heures en compagnie des soldats de l'opération Barkhane, le chef de l'Etat a affirmé que des réponses judiciaires "sévères" seraient apportées aux exactions commises en marge de la sixième journée de mobilisation des "gilets jaunes".

Emmanuel Macron, au Tchad depuis samedi, a suivi à distance l'"acte 6" de la mobilisation des "gilets jaunes", en nette basse par rapport à la semaine précédente, mais toujours marquée par des violences, notamment contre les forces de l'ordre. "J'étais en contact avec le ministre de l'Intérieur. Il est évident que les réponses, y compris judiciaires, les plus sévères seront apportées", a fait avoir le président de la République.

"C'est maintenant l'ordre, le calme et la concorde qui doivent régner", a également déclaré le chef de l'Etat, qui a réveillonné avec quelques jours d'avance en compagnie des soldats de l'opération Barkhane. Edouard Philippe n'a pas dit autre chose, dimanche matin sur Twitter :

Préparer le "grand débat national". "Notre pays a besoin de concorde et d'unité, d'un engagement sincère et de causes collectives fortes. Il faut apaiser les divisions", a-t-il encore ajouté. Emmanuel Macron doit rentrer en France dans la journée de dimanche pour passer Noël sur Paris, avant le premier conseil des ministres de 2019, fixé le 4 janvier. Il doit être consacré, en partie, à l'organisation du "grand débat national" que le président souhaite voir s'ouvrir.