François Hollande se rendra au camp de migrants de Calais lundi 26 septembre

La visite de François Hollande à Calais devait initialement avoir lieu en juillet.
La visite de François Hollande à Calais devait initialement avoir lieu en juillet. © DANIEL MIHAILESCU / AFP
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avec AFP , modifié à
En amont de ce déplacement, le président de la République visitera un centre de réfugiés à Tours.

François Hollande sera à Calais lundi notamment pour y rencontrer les forces de l'ordre ainsi que les acteurs socio-économiques et associatifs, après avoir effectué une visite samedi à Tours dans un centre d'accueil de réfugiés, a annoncé l'Elysée jeudi soir.

Sarkozy précède Hollande. Nicolas Sarkozy, candidat à la primaire de la droite a d'ores et déjà tourné en dérision la visite du chef de l'Etat à Calais. "Il a fallu que j'y aille cette semaine pour apprendre, tout d'un coup comme par hasard, tant mieux, que le président de la République ira lundi", a ironisé jeudi soir l'ex-président, qui a précédé François Hollande à Calais mercredi. Le déplacement présidentiel devait initialement avoir lieu avant le 14 juillet mais avait été repoussé.

Cette visite intervient en pleine polémique politique et dans un climat de vives tensions sur place alors que la construction d'un mur de béton "anti-intrusions" a commencé mardi pour protéger les accès au port de Calais, à quelques centaines de mètres de la Jungle. Un campement où s'entassent entre 7.000 et 10.000 migrants dans des conditions très difficiles. Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a annoncé le 2 septembre la fermeture "le plus rapidement possible" du camp de la Lande (son nom officiel).

Visite d'un centre de réfugiés. Les réfugiés évacués de Calais en situation régulière doivent être répartis dans des Centres d'accueil et d'orientation (CAO), conçus comme des sas vers la demande d'asile. C'est dans l'un de ces centres, également sujets à polémiques, que François  Hollande doit se rendre samedi à Tours avant de clore le congrès annuel des sapeurs-pompiers, organisé dans cette ville. Laurent Wauquiez, président du parti Les Républicains par intérim, a lancé le 16 septembre une "pétition" pour dire "non à la création de "jungles" sur l'ensemble du territoire national".