François de Rugy renvoie sa directrice de cabinet, qui a conservé douze ans un HLM sans y vivre

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Nicole Klein avait pris la tête du cabinet de François de Rugy en octobre 2018. © SEBASTIEN SALOM GOMIS / AFP
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Nicole Klein, ancienne préfète des Pays de la Loire, épinglée mercredi par des révélations de Mediapart, a indiqué à Ouest France que François de Rugy lui avait demandé de quitter ses fonction au ministère de l’Ecologie.

Nicole Klein, la directrice de cabinet de François de Rugy a quitté son poste mercredi "à la demande du ministre", a -t-elle fait savoir à Ouest France. Cette annonce fait suite aux révélations mercredi de Mediapart, selon lesquelles cette ancienne préfète des Pays de la Loire a conservé entre 2006 et 2018 un logement HLM à Paris, alors qu'elle n’habitait plus la capitale.

À Mediapart, Nicole Klein a assuré que sa situation était légale, et a précisé à Ouest France qu’elle occupait cet appartement les week-ends, lorsqu’elle revenait à Paris. "C’était ma résidence principale", insiste cette haute-fonctionnaire, qui a partir de 2006 a enchaîné les postes en régions, avant finalement de rejoindre le cabinet de François de Rugy au ministère de l’Ecologie en octobre 2018.

"François de Rugy souhaite expressément que je parte"

"Je n’ai pas quitté cet appartement par facilité et négligence", concède toutefois celle qui a supervisé l’évacuation de la Zad de Notre-Dame-des-Landes. Une négligence qui aurait poussé le ministre de l’Ecologie à demander à Nicole Klein de faire ses cartons : "C’est François de Rugy qui souhaite expressément que je parte", précise-t-elle, toujours dans les colonnes du quotidien régional.

Dans une première publication, Mediapart avait également épinglé François de Rugy pour une série de fastueux dîners, réunissant nombre de ses amis, et donnés aux frais du contribuables entre 2017 et 2018, lorsqu’il présidait l’Assemblée nationale. Le ministre a assuré que ces soirées s’inscrivaient dans le cadre de ses fonctions, et lui permettaient notamment de promouvoir le travail de l’Assemblée auprès de la société civile.