"Fête à Macron" : La France insoumise demande que "dans ce pays, on puisse manifester pacifiquement"

© CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP
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Virginie Riva, édité par B.B
Près de 1.500 policiers et gendarmes avaient été mobilisés lors de la manifestation parisienne du 1er mai. Ils seront cette fois 2.000, annoncé le préfet de police.

Un an après l'élection du président de la République, la France insoumise en appelle aujourd'hui à une "Fête à Macron". Une marche qui débutera à 14 heures depuis l'Opéra de Paris, pour se terminer à 18 heures à Bastille, et dont le mot d'ordre est de "Stopper Macron"

Alors qu'Emmanuel Macron les traite de "pyromanes indignés", l’objectif est de vivre une manifestation festive et conviviale. Au menu, un pique-nique à Opéra. Des chars, quatre en tout, avec des comédiens qui tiendront le rôle de Macron Jupiter ou Macron Dracula. Mais derrière ce côté carnaval, la France insoumise, qui s'est occupée d'organiser le transport des militants partout en France, tentera d'agréger les différents mécontentements sociaux. En espérant que la violence n’effacera pas le message qu’elle souhaite faire passer.

"La France insoumise a un service d’ordre, de sécurité". "Un dispositif conséquent et puissant" composé de 2.000 membres des forces de l'ordre sera déployé samedi, dans le cadre de la manifestation prévue pour "faire la fête à Macron" organisée à Paris, a annoncé le préfet de police vendredi. Une bonne nouvelle pour Manuel Bompard, directeur des campagnes de la France Insoumise, pour qui ce n’est pas aux seuls organisateurs d’assurer la sécurité de l’évènement. "La France insoumise, comme d’habitude quand elle s’engage dans des initiatives qui mobilisent beaucoup de gens, a un service d’ordre, de sécurité, qui est composé de militants bénévoles, mais avec une formation pour ce type d’actions. Ils sont chargés d’assurer la bonne sécurité du cortège. Mais bien évidemment, cela ne peut pas être simplement les services d’ordre d’organisation qui feront en sorte que la manifestation se passe dans de bonnes conditions", explique-t-il samedi matin sur Europe 1.

 

Et d'ajouter : "on souhaite aussi que le pouvoir public, le ministère de l’Intérieur assume ses responsabilités pour faire en sorte que dans ce pays, on puisse manifester pacifiquement, démocratiquement, quand on n’est pas d’accord avec la politique gouvernementale".