Faible participation et désaccords à la Fête de la rose de Frangy

Moins de 200 personnes étaient réunies à la fête, dimanche.
Moins de 200 personnes étaient réunies à la fête, dimanche. © AFP
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Europe1.fr avec AFP
La fête, popularisée par Arnaud Montebourg, qui fut longtemps élu de la région, a réuni moins de 200 personnes dimanche. 

La 46ème édition de la Fête de la Rose à Frangy-en-Bresse, popularisée par Arnaud Montebourg qui fut longtemps l'élu de la région, a réuni dimanche moins de 200 personnes sous un petit chapiteau.

"Ça ne va pas très fort". Étaient invités cette année à la traditionnelle réunion des socialistes de Saône-et-Loire le député européen PS Emmanuel Maurel et la présidente du groupe Nouvelle Gauche à l'Assemblée nationale, Valérie Rabault, qui ont affiché leurs désaccords. Le chef de file des socialistes Olivier Faure avait lui décliné l'invitation.

"Le point commun entre l'Europe et le PS, c'est que ça ne va pas très fort. Enfin sans jeu de mot !", a plaisanté Emmanuel Maurel, candidat à une place sur la liste PS pour le prochain scrutin européen. "J'espère que les socialistes qui ont appelé à voter Macron au 1er tour ont ouvert les yeux (...). On ne peut pas arriver en campagne en disant que l'Europe, c'est formidable. Il faut arrêter de chercher des compromis avec la droite. Il faut des exigences, y compris en allant à la crise. Je plaide pour la désobéissance", a renchéri le député européen.

"Pas d'accord avec la gauche populiste". Et de critiquer les annonces du Premier Ministre Edouard Philippe sur les mesures budgétaires pour 2019, dévoilées dimanche dans le JDD. "Philippe, c'est pire que Sarkozy", a encore asséné Emmanuel Maurel, en pointant la réforme annoncée des retraites et les privatisations d'"Aéroports de Paris et de la Française des Jeux". Si le député européen verrait bien une connexion avec les Insoumis de Jean-Luc Mélenchon, Valérie Rabault a été catégorique: "Pas d'accord avec la gauche populiste".

"On a vu ce que cela a donné en Italie. Je suis pour une liste plurielle, européenne et non populiste", a rétorqué la députée de Tarn-et-Garonne. "Moi, je veux de la clarté. On définit une ligne et pourront être candidats ceux qui se reconnaîtront sur cette ligne", a encore lancé la patronne des socialistes à l'Assemblée Nationale.