Éric Ciotti 1:18
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Mélanie Faure , modifié à
C'est l'un des sujets brûlants de la campagne à l'investiture des Républicains : comment assurer la sécurité en France ? Invité de l'Entretien de Sonia Mabrouk ce lundi, Éric Ciotti a plaidé pour la mobilisation des forces militaires sur le territoire, notamment dans les zones de non-droit qu'il refuse de "laisser aux mains des islamistes".
INTERVIEW

Éric Ciotti plaide pour le déploiement des forces militaires sur le territoire français. Le député demande la mobilisation de toutes les forces pour faire face aux menaces qui planent sur le pays. Lancé dans la course à la l'investiture des Républicains, le député des Alpes Maritimes a évoqué l'un des sujets brûlants du moment : la sécurité. Invité de l'Entretien de Sonia Mabrouk sur Europe 1 ce lundi, Éric Ciotti a demandé la mobilisation des hommes de l'Opération Sentinelle dans certaines zones difficiles. "J'ai parlé de 'quoi qu'il en coûte sécuritaire' - il faudra reconquérir les quartiers perdus de la République", a plaidé Éric Ciotti.

La figure des Alpes-Maritimes a notamment évoqué les cités de non-droit, qu'il refuse de "laisser aux mains des islamistes". "Aujourd'hui, il y a une forme de lâcheté et il y a des instructions pour très peu intervenir dans ces quartiers pour ne pas créer de tensions", a dénoncé Éric Ciotti. "On sait que les pouvoirs sont terrorisés."

Des "incarcérations durables" pour celui qui ne "détournera pas le regard"

Éric Ciotti s'est positionné en faveur du déploiement des forces Sentinelle dans une manoeuvre de protection en lien avec l'action judiciaire de la police. "Un militaire peut protéger des bâtiments publics, être présent comme il l'est sur la force Sentinelle et répliquer s'il est attaqué", a-t-il suggéré. "Ce seront naturellement toujours aux policiers de faire le travail d'interpellations et un travail judiciaire. On ne réglera le problème des cités de non-droit que s'il y a de vastes opérations judiciaires qui conduisent à des sanctions lourdes et fermes et à des incarcérations durables."

L'ancien président du conseil départemental des Alpes-Maritimes demande des "incarcérations durables" et des "sanctions lourdes et fermes". "Je ne serai pas celui qui détournera le regard", a-t-il martelé. "Je crois qu'il faut avoir le courage, quel qu'en soit le prix, de s'y attaquer."