En Malaisie, Hollande en première ligne, Le Drian au soutien

François Hollande - Jean-Yves Le Drian
Jean-Yves Le Drian accompagne François Hollande en Malaisie. © Caroline BLUMBERG / POOL / AFP
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avec AFP , modifié à
Kuala Lumpur est un partenaire privilégié de la France dans les domaines de l'économie et de la Défense.

Après Singapour et avant l'Indonésie, place à la Malaisie. François Hollande poursuit lundi le dernier grand voyage de son quinquennat, une tournée en Asie du Sud-Est entamée dimanche. Après avoir lancé un appel à "intensifier" la relation Europe-Asie et participé à différentes rencontres, le président français devrait à nouveau se démultiplier à Kuala Lumpur, capitale malaisienne. Il est notamment attendu sur le terrain économique, mais aussi militaire.

La Malaisie entretient des relations suivies avec la France sur les questions de Défense et la présence de Jean-Yves Le Drian au côté de François Hollande est tout sauf symbolique. Après l'acquisition de sous-marins de fabrication française au début des années 2000, Kuala Lumpur est devenue le plus important client, hors Otan, de l'A400M, l'avion de transport militaire développé par Airbus.

Discussions autour du Rafale. Le pouvoir malaisien s'intéresse aussi au Rafale. Pour preuve, François Hollande et Jean-Yves Le Drian se rendront mardi sur la base aérienne de Subang où ils visiteront les installations dédiées à l'A400M et assisteront à une démonstration en vol de l'avion de combat de Dassault Aviation. "Il est bien connu que la Malaisie fait partie des prospects possibles du Rafale", confirme-t-on à Paris tout en soulignant qu'il "n'y a pas d'annonce particulière à attendre de cette visite".

La délégation française espère tout de même saisir des opportunités économiques en Malaisie, poids lourd d'une région toujours dynamique. La croissance économique moyenne en Asie du Sud-Est s'élève en effet à 5% tandis que les exportations françaises ont plus que doublé en dix ans pour atteindre 14,7 milliards d'euros en 2016. Les nombreux dirigeants d'entreprise qui accompagnent François Hollande tenteront d'en profiter, tandis que le président et son ministre de la Défense joueront les VRP en matière d'armement.