Jean-François Copé 1:21
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Alexandre Chauveau , modifié à
Avant même la fin de l'élection présidentielle, certains membres du parti Les Républicains (LR), partisans d'une alliance avec la majorité actuelle, LREM, parient sur la réélection d'Emmanuel Macron et essayent de se faire une place dans ce qu'ils pensent être la future majorité. Un nombre d'élus encore difficile à estimer.

Préparer l'après-midi 24 avril. Alors qu'Emmanuel Macron est donné favori dans les sondages, la recomposition du paysage politique se prépare en coulisses... À droite, le parti Les Républicains (LR) est divisé entre les partisans d’un accord de gouvernement avec le président-candidat en cas de réélection, et ceux qui refusent coûte que coûte.

Guillaume Larrivé, Jean-François Copé, Philippe Juvin...

Car beaucoup anticipent une réélection d’Emmanuel Macron, mais avec un score bien moins confortable qu’il y a cinq ans. "Pas de quoi susciter une vague de ralliements", parie même un député. Pourtant, certains ont déjà fait part de leur volonté de participer à une grande majorité, qui inclurait les Républicains : Guillaume Larrivé, Jean-François Copé, l’ancien mousquetaire Philippe Juvin, Franck Louvrier ou encore Gil Averous, le maire de Châteauroux.

Autant de noms qui pourraient être suivis au lendemain du second tour par un nombre d’élus encore difficile à estimer. Entre 10% et 50% selon les pronostics, parmi lesquels des députés candidats à leur réélection, comme Damien Abad, ou des personnalités non élues, comme Michel Barnier, dont le nom circule pour un poste de ministre au Quai d’Orsay. 

L'ampleur de la scission, l'inconnue

À l’inverse, une grande partie des Républicains reste optimiste. "On a déjà résisté à la vague la plus puissante en 2017", se rassure un cadre, qui pointe également le problème démocratique que représenterait un tel accord. "Il n’y aurait pas d’autre opposition que les extrêmes." Reste pour la droite à connaitre à connaître l’ampleur de la scission à venir dans les mois prochains. Les premières secousses devraient intervenir rapidement après le second tour.