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B.V. , modifié à
Au soir des élections régionales, Nathalie Kosciusko-Morizet s'est fendue d'une nouvelle charge contre la stratégie dictée par Nicolas Sarkozy face au Front national.

"Si les électeurs avaient adopté le ni-ni, ce soir, on aurait peut-être des régions défigurées par une présidence Front national." Le pire à ses yeux a été évité, mais Nathalie Kosciusko-Morizet, numéro 2 des Républicains, agite toujours l'épouvantail frontiste. Dimanche, après l'échec du FN à conquérir une région, la député de l'Essonne a une nouvelle fois marqué ses distances avec la stratégie de son parti dans l'entre deux tours.

"On ne renvoie pas dos à dos le Front national et le Parti socialiste", a repris la députée de Paris au micro d'Europe 1. Au lendemain du premier tour, Nicolas Sarkozy, président des Républicains, avait, lui, écarté tout accord avec le PS, faisant de son parti "la seule force politique qui peut faire opposition au FN".

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NKM se réjouit des résultats de son parti et se dit "satisfaite que les électeurs aient choisi de ne donner aucune région au Front national". "C'est important aussi qu'on dise tous, ce soir, quels que soient les résultats du second tour, il ne faudra pas oublier l'électrochoc et le coup de tonnerre du premier tour", a-t-elle conclu.