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Arthur de Laborde, édité par Laura Laplaud / Crédits photo : Serge Tenani / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Édouard Philippe faisait sa rentrée politique vendredi à Angers. Le maire du Havre, favori des électeurs macronistes pour 2027, en a profité pour distiller quelques pistes sur la ligne qu’il veut tenir avant la prochaine présidentielle, en mettant notamment l’accent sur le thème des classes moyennes et populaires. 

À l'occasion de sa rentrée politique à Angers, Édouard Philippe a prononcé un discours en conclusion des journées parlementaires de son parti Horizons. Le maire du Havre, favori des électeurs macronistes pour 2027, en a profité pour distiller quelques pistes sur la ligne qu’il veut tenir avant la prochaine présidentielle, en mettant notamment l’accent sur le thème des classes moyennes et populaires. 

Édouard Philippe insiste sur l’inquiétude profonde des Français, nourrie surtout par l’inflation et la baisse du pouvoir d’achat. "Aucune démocratie, Mesdames et Messieurs, ne me paraît pouvoir résister durablement à un appauvrissement de la classe moyenne ou même à une absence de perspective de la classe moyenne", a-t-il lancé.

"Gérald a su trouver les mots justes"

L’ancien Premier ministre veut donc s’adresser aux classes moyennes et populaires. Un thème cher à Gérald Darmanin, l’un de ses rivaux dans la course pour 2027. "Moi, je crois que Gérald a su trouver les mots justes pour décrire ce que les Français vivent et éprouvent au quotidien. Il a raison de craindre et donc de lutter contre la segmentation politique qui conduirait à ce que la majorité ne parle plus aux classes populaires ou pire à ce qu'elle continue à parler sans être entendue", a-t-il poursuivi.

Édouard Philippe se projette au-delà de 2027

S'il assure ne pas être obsédé par la présidentielle, le maire du Havre assume de prendre son temps afin de construire une stratégie pour le pays. "Quatre ans pour un sprint, c'est long. Quatre ans pour préparer un triple marathon, c'est presque court", a-t-il ajouté. Édouard Philippe se projette loin, au-delà même de 2027. Plus réservé sur l’actualité immédiate, il ne commente à pas ce stade la plainte pour favoritisme et prise illégale d’intérêts qui le vise depuis peu.