Écoutes par la DGSE : Thierry Solère "verra les suites à donner"

Thierry Solère réfléchit aux suites à donner après les révélations du Monde.
Thierry Solère réfléchit aux suites à donner après les révélations du Monde. © LIONEL BONAVENTURE / AFP
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avec AFP
Après les révélations du Monde et l'ouverture d'un enquête préliminaire à Paris, Thierry Solère s'est réservé le droit de se constituer partie civile ou de porter plainte contre X.

Le député Thierry Solère, qui selon Le Monde a été écouté par la DGSE en 2012 lorsqu'il était le rival politique de Claude Guéant, "verra les suites à donner" à cette affaire au plan judiciaire, après l'ouverture d'une enquête préliminaire par le parquet de Paris.

Vers un dépôt de plainte contre X ? "Je me réjouis que la justice ait ouvert une enquête préliminaire. C'est à la justice de dire si c'est vrai, si c'est faux, et si c'est vrai, qui a fait cela", a déclaré le député Les Républicains sur LCI. Avec son avocat, "on verra les suites à donner : constitution de partie civile, plainte contre X... De toute façon la justice est saisie et je fais confiance à la justice", a poursuivi le député des Hauts-de-Seine, qui avait annoncé son intention de déposer une plainte.

Solère "n'accuse pas Claude Guéant". Selon le journal Le Monde, la DGSE aurait en 2012 surveillé Thierry Solère, qui briguait la même circonscription que Claude Guéant, alors ministre de l'Intérieur, dans les Hauts-de-Seine. Sur Europe 1 mercredi, Claude Guéant a nié avoir ordonné la moindre écoute de personnalité politique et estimé que cette affaire visait à "atteindre Nicolas Sarkozy". Mercredi, le parquet de Paris a annoncé l'ouverture d'une enquête préliminaire "des chefs de collecte frauduleuse de données à caractère personnel et d'atteinte à l'intimité de la vie privée et recel de ce délit". "Je n'accuse pas Claude Guéant, je n'accuse personne, je n'en sais rien, je lis le journal", a commenté Thierry Solère vendredi.