Gérald Darmanin va publier les chiffres de la sécurité et de la délinquance en France. 1:07
  • Copié
Louis de Raguenel, édité par Antoine Terrel , modifié à
Mardi, Gérald Darmanin va mettre en avant plusieurs chiffres concernant la sécurité et la délinquance en France, en insistant sur le nombre de fermetures de lieux de radicalisation islamiste, mais aussi sur la répression de la consommation de cannabis dans l'espace public. Une façon pour le ministre de l'Intérieur de démentir les procès en laxisme de l'opposition.  

C'est une première depuis sa nomination place Beauvau. Mardi, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, qui doit réunir le même jour tous les syndicats de police, trois jours après l'attaque du commissariat de Champigny-sur-Marne, va présenter tous les chiffres concernant la sécurité et la délinquance en France. Une manière pour le ministre de démontrer que sa politique est efficace, transparente et produit des résultats, alors que les accusations en laxisme venues de l'opposition lui sont insupportables. 

Selon les informations d'Europe 1, Gérald Darmanin devrait mettre en avant deux chiffres. Tout d'abord, la fermeture depuis le début de l’année de plus de 70 lieux de radicalisation dans toute la France. Des fermetures administratives qui concernent des mosquées, des lieux de prière clandestins, mais aussi des écoles coraniques non déclarées. 

Des policiers en colère

L’autre action qui, selon Gérald Darmanin, porte déjà ses fruits, c’est la répression de la consommation de cannabis dans l’espace public : 9.500 amendes ont été dressées depuis le 1er septembre, date d’entrée en application de la nouvelle amende forfaitaire de 200 euros pour usage de drogue.

Cette prise de parole du ministre de l’Intérieur intervient trois jours après l’attaque au mortier du commissariat de Champigny-sur-Marne, et quelques heures avant sa rencontre avec des syndicats de police, de plus en plus révoltés par la violence dont sont victimes les forces de l’ordre. Et qui ne cachent plus leur exaspération face à une absence de réponse pénale.