Elisabeth Borne 1:27
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Jacques Serais , modifié à
Visite d'une exploitation laitière, rencontre de commerçants et un petit tour dans un festival "éco-responsable"... En déplacement dans le Calvados, où elle est candidate pour les législatives, Elisabeth Borne joue la carte de la proximité avec les habitants. Une manière de casser son image de Première ministre techno.

C’est avec le costume de candidate qu’Élisabeth Borne arrive à Villers-Bocage. Tract en main, accompagnée de son suppléant, elle fait la tournée des commerçants. Une heure déambulation dans une certaine indifférence de la part des habitants. Les rares qui l’interpellent ne s’adressent pas à la candidate, mais à la Première ministre.

Le Calvados, un "choix de cœur"

A l’image de cette retraitée inquiète pour son pouvoir d’achat : "On tire la ficelle", dit-elle à Élisabeth Borne. "On a des mesures aussi sur l'indexation des retraites au 1ᵉʳ juillet. Je vais avoir une décision à prendre dans les jours qui viennent sur le sujet", lui répond la Première ministre.

De la difficulté de faire campagne avec une double casquette, qui plus est sur un territoire où elle est peu implantée. Mais Élisabeth Borne répond à ses adversaires qui l’accusent d’être parachutée dans une circonscription plutôt favorable : "Le Calvados, c'est le berceau de ma famille. C'est vraiment un choix de cœur et je peux vous assurer que j'aurais pu me simplifier la vie en me présentant dans une circonscription à Paris. Donc, si je viens ici, c'est parce que ça me tient à cœur". 

Casser l'image de Première ministre techno

Élisabeth Borne promet de se rendre tous les week-ends dans sa circonscription d’ici les législatives et compte bien profiter de cette campagne pour jouer la carte de la proximité. Et ainsi casser son image de Première ministre techno.