Conseil défense coronavirus Castex Macron Véran 1:33
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Hadrien Bect, édité par Mathilde Durand , modifié à
Le nombre de cas de Covid-19 ne recule plus en France, alors que la date du 15 décembre, à laquelle le confinement doit être allégé de nouveau, s'approche. Un Conseil de défense sanitaire a lieu ce mercredi à l'Elysée, et les allégements envisagés sont menacés. 

A quelques jours de la prochaine étape de déconfinement, les chiffres de l'épidémie de Covid-19 ne sont pas bons. Le dernier bilan faisait état mardi de plus de 13.000 nouveaux cas, quand l'objectif du gouvernement est d'être au niveau de 5.000 cas par jour, le 15 décembre prochain. En réanimation, 3.088 malades étaient hospitalisés, pour un seuil fixé à 3.000 patients. Allégement ou maintien des mesures ? L'exécutif va devoir trancher. Un nouveau Conseil de défense a lieu ce mercredi matin, à l'Elysée.

Le gouvernement souhaitait donner des perspectives aux Français avec la date du 15 décembre prochain, mais les chiffres viennent chambouler la mécanique. "Est ce qu'on maintient ou pas le calendrier d'assouplissement ?" : voici la première question à laquelle doit répondre le Conseil de défense, explique un conseiller. Et la poser, c'est commencer à y répondre.

Couvre-feu, responsabilité, prolongement du confinement ?

 En réalité, l'exécutif se penchera ce mercredi sur plusieurs scénarios : soit garder la trajectoire du 15 décembre, mais en appeler à la responsabilité des Français ; soit mettre en place un couvre-feu aux horaires élargis ou encore rester dans le confinement. Dans ce cas se posera la question de la réouverture des théâtres et cinémas, mais aussi celle des attestations. Des renforcements des contrôles des forces de l'ordre sont aussi évoqués.

L'objectif est d'arriver au début des vacances avec le moins de cas possibles, sans pour autant limiter les déplacements. "Personne n'envisage d'empêcher les Français de se retrouver à Noël", assure un cadre de la majorité. Quitte à sacrifier le 31 décembre ? Le Premier ministre, Jean Castex, s'interroge. Emmanuel Macron devra trancher, avec en tête, plus que jamais, l'acceptabilité des mesures.