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Alexis Delafontaine , modifié à
Alors que le Parti socialiste va élire son prochain premier secrétaire entre les 12 et 19 janvier prochain, les trois candidats ont montré leurs nombreux désaccords, en particulier sur l'avenir du PS. De quoi malmener l'élection dans un parti aux visions irréconciliables.

Quel futur pour le Parti socialiste ? C'était le sujet du débat de ce vendredi sur franceinfo entre Olivier Faure, Hélène Geoffroy et Nicolas Mayer-Rossignol. Alors que le congrès pour élire son nouveau premier secrétaire commence jeudi prochain, les trois candidats montrent de nombreux désaccords. Et le sujet qui nourrit toutes les dissensions reste le même depuis les élections législatives : la place pour une alliance de la gauche au-delà du PS.

La Nupes au centre des discussions

La vision des trois candidats diverge totalement sur l'avenir de cette union. Le premier secrétaire, Olivier Faure, veut continuer et renforcer cette alliance de la gauche, qu'il a lui-même construite avec Jean-Luc Mélenchon en juin dernier. Contrairement à Hélène Geoffroy, la maire de Vaux-en-Velin, représentante des éléphants, comme François Hollande ou Bernard Cazeneuve, totalement opposés à l'alliance avec les insoumis. En cas de défaite au Congrès fin janvier à Marseille, ils quitteront le Parti socialiste, prévient un cadre.

Alors, pour éviter la scission, Nicolas Mayer-Rossignol, le maire de Rouen, soutenu par Anne Hidalgo et Carole Delga, veut, lui, incarner une troisième voie, plus modérée. S'il reconnaît que la Nupes a été utile, il reproche l'effacement de la France insoumise et souhaite une nouvelle union plus égalitaire. Ce scrutin est donc surveillé de près par les écologistes, les insoumis et les communistes. Car tous sont très inquiets de l'avenir de l'alliance de gauche.