Richard Ferrand 0:35
  • Copié
Dans un entretien avec Patrick Cohen à retrouver samedi dès 9 heures, le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand reconnaît qu'il aurait dû alerter les députés LREM en voyant arriver la proposition de loi sur l'allongement du congé après le décès d'un enfant. Au lieu de cela, la majorité a refusé de faire passer ce congé de cinq à douze jours.

Les députés de la majorité n'en finissent pas d'être pris à partie pour avoir voté contre l'allongement du congé de cinq à douze jours en cas de deuil d'un enfant. Et depuis une semaine et l'appel d'Emmanuel Macron à retrouver "l'humanité", les parlementaires LREM sont nombreux à reconnaître une erreur. Samedi, c'est au tour du président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand de faire son mea culpa, dans un entretien exclusif accordé à Patrick Cohen dans C'est arrivé cette semaine, dès 9 heures.

Ferrand "prend [sa] part"

"Quand il y a une matière humaine aussi douloureuse, quand il y a des sujets qui touchent à l'intime, il faut être très prudent", reconnaît le président de l'Assemblée nationale sur Europe 1. "Président de l'Assemblée nationale, j'aurais dû moi-même crier gare en voyant arriver cela à l'ordre du jour. Je ne l'ai pas fait, donc je prends ma part aussi."

Depuis le rejet de cet amendement, la majorité tente désormais de tourner la page de ce couac en prônant pour début mars "un enrichissement" de cette proposition de loi émanant du député centriste Guy Bricout. "Il y a l’opportunité d’amender ce texte au Sénat", expliquait dimanche sur notre antenne Adrien Taquet, le secrétaire d'État à la Protection de l'enfance. "Il faut aller au-delà des seuls congés (et) améliorer l'accompagnement psychologique des parents, mieux prendre en charge les frais funéraires", a-t-il aussi indiqué sur BFM TV.

 

Retrouvez l'interview de Richard Ferrand samedi matin dans C'est arrivé cette semaine, présenté par Patrick Cohen, à partir de 9 heures