0:21
  • Copié
J.R. , modifié à
Le député socialiste de l’Essonne s’est exprimé sur une éventuelle candidature du président en 2017, après la publication de plusieurs mauvais sondages. 
INTERVIEW

L’éventualité d’une candidature de François Hollande à sa propre succession en 2017 est encore loin d’être tranchée. Un sondage, publié jeudi, a révélé que seuls 11% des Français souhaitent que le président de la République se représente pour un second mandat.

Carlos Da Silva, député PS de l’Essonne et proche de Manuel Valls, n’a pas nié la situation compliquée dans laquelle se trouve le chef de l’État. "Il faut être en capacité d’incarner la fonction. Mais François Hollande s’est mis en difficulté", a-t-il analysé jeudi soir au Club de la presse d’Europe 1.

Le livre qui ne passe toujours pas. Le député de l’Essonne est également revenu sur la déflagration politique provoquée par la sortie du livre "Un président ne devrait pas dire ça…", dans lequel le président de la République s’est livré à de nombreuses confessions choc, heurtant jusque dans son propre camp. "Certains socialistes ne comprennent pas que des appréciations personnelles sur des ministres figurent dans un livre. Il y a une conception du pouvoir à défendre, qui demande une certaine hauteur de vue. Certaines choses doivent rester confidentielles", a déclaré Carlos Da Silva.

"Manuel Valls ne fera rien qui empêchera François Hollande." Ce proche de Manuel Valls a cependant refusé d’évoquer une candidature du Premier ministre en cas de renoncement de François Hollande. "Le Premier ministre ne fera rien qui empêchera François Hollande. (...) On est prêt à l’aider, mais l’impulsion doit venir du président de la République", a assuré Carlos Da Silva.

Manuel Valls entretient son image de présidentiable depuis plusieurs semaines, sans pour autant se positionner clairement sur une candidature à la présidentielle de 2017. Selon un sondage publié mercredi, Manuel Valls et François Hollande ne recueilleraient chacun que 9% d'intentions de vote au premier tour.