Le 24 mai 2002 à Paris, Bernard Pons, ancien ministre et candidat UMP dans la 16 circonscription de la capitale 1:23
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Juliette Pietraszewski, édité par B.B , modifié à
En 1988, Bernard Pons, ministre des Dom-Tom, était envoyé à Nouméa pour gérer la crise d’Ouvéa. Aujourd’hui, il juge positivement l’action du président Macron en Nouvelle-Calédonie.
TÉMOIGNAGE

Le 4 novembre prochain, une question, arrêtée par les autorités, sera posée aux Calédoniens : "Voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante?". Samedi, Emmanuel Macron prononcera un discours très attendu à Nouméa. Bernard Pons, ministre des Dom-Tom en 1988 lors de la tragédie d’Ouvéa, estime sur Europe 1 que le président de la République a fait le bon choix de se rendre sur place.

"Montrer à l’ensemble de la communauté calédonienne qu’il pense à elle". "C’est une très bonne chose que le président de la République soit présent, d’autant plus que la Nouvelle-Calédonie va être appelée à une consultation le 4 novembre prochain. Il a très bien fait d’aller montrer à l’ensemble de la communauté calédonienne qu’il pense à elle, que pour le moment, elle fait partie intégrante de la République, et que l’avenir dépendra des Calédoniens. Voudront-ils rester dans l’ensemble républicain, avec l’Europe, ou essayer de se diriger eux-mêmes ? C’est eux qui ont le choix. Et comme l’a dit le président, ce n’est pas un choix négatif qu’il leur propose, c’est un choix positif, un choix d’adhésion. J’adhère parfaitement à cette démarche".