Bernard Accoyer : "Il faut se libérer du carcan des 35 heures"

"Il faut faire en sorte que l'intéressement et la participation ne soient pas de vains mots", a répété Bernard Accoyer.
"Il faut faire en sorte que l'intéressement et la participation ne soient pas de vains mots", a répété Bernard Accoyer. © Europe 1
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C.O. , modifié à
Bernard Accoyer, soutien de François Fillon, invité dimanche du Grand Rendez Vous sur Europe 1, a prôné, tout comme son candidat, la fin des 35 heures. 
INTERVIEW

Bernard Accoyer, secrétaire général des Républicains, a confirmé dimanche, dans le Grand Rendez Vous, sur Europe 1, la volonté de François Fillon, s'il est élu, "de faire en sorte que dans les entreprises, on puisse travailler davantage et se libérer du carcan des 35 heures". "Il faut réhabiliter le travail", a ajouté ce proche du vainqueur de la primaire de la droite et du centre.

"La première menace, c'est le chômage". "La première menace qui concerne un certain nombre de compatriotes, c'est le chômage, c'est la désindustrialisation galopante de notre pays. C'est ce cercle vicieux qui détruit l'emploi et qui appauvrit le pays, que François Fillon entend rompre", a assuré Bernard Accoyer. "Il faut faire en sorte que l'intéressement et la participation ne soient pas de vains mots. Il faut la formation professionnelle tout au long de la vie, la formation professionnelle au début de la vie, redonner du dynamisme aux entreprises", a-t-il ajouté.

Fonctionnaires : "Il y a de la marge". Par ailleurs, l'ancien président de l'Assemblé nationale a rappelé la volonté de François Fillon de supprimer 500.000 emplois publics en cinq ans, notamment dans la fonction publique territoriale. "Il n'est pas question d'affaiblir les fonctions régaliennes ou diminuer les agents dans la fonction publique hospitalière." Mais selon lui, "il y a une marge de manœuvre évidente"."Depuis les années 1980, un million de postes supplémentaires ont été créés dans les collectivités locales", a souligné Bernard Accoyer. "Il y a une évolution des agents publics dans la fonction publique territoriale qui montre qu'il y a de la marge", a-t-il relevé.

"Ces choses doivent être réglées dans la concertation". Interrogé sur la répartition de ces suppressions de postes, il a renvoyé à de futures "négociations", qui devront, selon lui, "amener à un certain nombre de précisions". "Je ne vais pas donner des chiffres précis parce que ces choses doivent être réglées dans la concertation", a conclu Bernard Accoyer.