Eric Woerth 2:21
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Solène Delinger , modifié à
Eric Woerth était l'invité d'Europe 1 ce lundi matin. Au micro de Sonia Mabrouk, l'ancien ministre et député a condamné la position de Jean-Luc Mélenchon suite aux violences qui ont émaillé le cortège parisien de la manifestation du 1er mai. Le leader de la France insoumise a dénoncé les "violences parasites" mais estimé que "le préfet de police de Paris savait" et qu'il " a été incapable de garantir le droit de manifester en paix". 

Eric Woerth condamne la réaction de Jean-Luc Mélenchon suite aux violences qui ont émaillé le cortège parisien de la manifestation du 1er mai. Un pompier qui tentait d'éteindre un incendie a notamment été agressé. Pour le leader de la France insoumise, ces violences parasites auraient pu être évitées si le préfet de police de Paris avait garanti le droit de manifester en paix. "Il en a été incapable", a-t-il tweeté.

 

"Ces violences sont inacceptables"

Au micro de Sonia Mabrouk sur Europe 1 ce lundi matin, Eric Woerth, ancien ministre, a fermement dénoncé ces violences. "Evidemment, c'est inacceptable", a-t-il réagi. "Ce sont des voyous et des casseurs qui s'infiltrent dans les manifestations. C'est difficile de les identifier et de les arrêter". 

"Mélenchon laisse entendre qu'il y a une manipulation du pouvoir"

Eric Woerth regrette par ailleurs les commentaires de Jean-Luc Mélenchon suite à ces violences. "Il laisse entendre qu'il y a une manipulation du pouvoir. C'est encore un système complotiste qui s'exprime au travers de sa voix alors que lui-même n'a jamais été très clair sur la place qu'occupe la police dans un Etat comme le nôtre". Selon lui, "avec Jean-Luc Mélenchon, la police est toujours coupable de tout. Il défend l'idée selon laquelle elle est mieux quand elle est désarmée que quand elle est armée, c'est à dire qu'on lui retire de la puissance".  

"On voit bien qu'il y a des dérives idéologiques concernant l'exercice de l'autorité en France qui sont inacceptables et que Jean-Luc Mélenchon en est le premier propagandiste", conclut-il.