Une passation de pouvoir a eu lieu ce vendredi au ministère de l'Éducation nationale entre Nicole Belloubet et Amélie Oudéa-Castéra 1:30
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avec AFP / Crédit photo : XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP , modifié à
"Je remercie le président de la République et le Premier ministre pour leur confiance renouvelée pour me permettre (...) de poursuivre ma mission au service du sport et des Jeux Olympiques et paralympiques", a ajouté Amélie Oudéa-Castéra, dont le passage à l'Éducation a été marqué par des polémiques en série.

Amélie Oudéa-Castéra a assuré quitter le ministère de l'Éducation nationale "plus aguerrie que jamais" et la "tête haute" après être restée en poste 28 jours, vendredi lors de la cérémonie de passation de pouvoir avec la nouvelle ministre Nicole Belloubet.

"Je remercie le président de la République et le Premier ministre pour leur confiance renouvelée pour me permettre (...) de poursuivre ma mission au service du sport et des Jeux Olympiques et paralympiques", a ajouté Amélie Oudéa-Castéra, dont le passage à l'Éducation a été marqué par des polémiques en série, notamment celle autour de la scolarisation de ses enfants dans le privé. La ministre avait justifié ce choix en évoquant "les paquets d'heures non remplacées" dans le public. 

Nicole Belloubet veut l'instauration "très rapide" d'un dialogue avec les enseignants

De son côté, Nicole Belloubet a souhaité l'instauration "très rapide" d'un dialogue avec les enseignants, qui ont manifesté ce mardi. La ministre a dit aller "vers les acteurs de l'Éducation nationale, dans un esprit de dialogue et d'écoute et avec la ferme volonté de faire évoluer notre système éducatif", assurant qu'elle "poursuivr(a) la mise en œuvre" des mesures récemment annoncées par Emmanuel Macron et Gabriel Attal.

Parmi elles, l'application pour l'année scolaire prochaine des réformes du "choc des savoirs", dont la constitution des groupes de niveau en français et mathématiques. Ce projet crispe les enseignants du second degré, qui ont manifesté le 1er février et promettent de se mettre à nouveau en grève au retour des vacances d'hiver.