Alstom-Siemens : Bruno Le Maire va diriger le futur "comité national de suivi"

Bruno Le Maire veut garder la main dans le dossier Alstom. © Ludovic MARIN / AFP
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avec AFP , modifié à

Le ministre de l'Économie a répété vendredi que la fusion entre les deux groupes n'entraînerait aucune suppression d'emplois en France. 

Lors d'un déplacement à Valenciennes, vendredi, le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, a annoncé qu'il prendrait la direction du futur "comité national de suivi" des engagements de Siemens vis-à-vis d'Alstom, dans le cadre de la fusion entre les deux groupes ferroviaires actée cette semaine.

"Garantie forte". "Je le dirigerai moi-même, avec des représentants des salariés et des entreprises. Je pense que c'est une garantie forte pour les salariés que de savoir que le ministre de l'Économie s'engage personnellement à suivre les engagements pris par Siemens vis-à-vis de l'emploi, du développement de l'emploi et des sites en France", a déclaré Bruno Le Maire lors d'une visite sur le site d'Alstom à Valenciennes, dans le Nord.

Vers "un représentant de haut niveau". "Je prends mes responsabilités parce que je crois à cette fusion. Je crois qu'elle est bonne pour le pays, bonne pour la France", a ajouté le ministre de l'Économie, assurant aussi qu'il allait "demander au prochain gouvernement allemand de mettre en place un représentant de haut niveau pour veiller aux engagements de Siemens vis-à-vis de la France".

"Aucune suppression d'emplois". Ce projet de fusion présente des "garanties sérieuses", solides", a-t-il martelé : "Aucune suppression d'emplois en France, aucune fermeture de site en France, un directeur exécutif qui restera Henri Poupart-Lafarge, qui a fait un travail remarquable sur Alstom, une cotation qui aura lieu à Paris". Ce qui n'empêche pas les sous-traitants d'Alstom de craindre un impact négatif sur leur activité.