Alain Juppé, candidat à la primaire de la droite pour la présidentielle 2017, invité du "Lundi de primaire" le 17 octobre 2016 sur Europe 1. 0:33
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M.B. , modifié à
"C'est peut-être ma faiblesse, car d'autres promettent beaucoup", a-t-il ironisé lors du "Lundi de la Primaire" qui lui était consacré sur Europe 1.
INTERVIEW

Qui Alain Juppé choisira-t-il à Matignon s'il était élu lors de la présidentielle 2017 ? Nathalie Kosciusko-Morizet, qui ne le soutient pas (encore) officiellement pour le second tour mais apparaît plus proche de sa ligne politique que les autres candidats à la primaire de la droite ? François Bayrou, qui a annoncé qu'il n'irait pas à la présidentielle si le maire de Bordeaux y représentait la droite ?

Pas de "mercato du Premier ministre". Ne comptez pas sur Alain Juppé pour "rentrer dans ce mercato du Premier ministre". "C'est ridicule", a-t-il asséné, lundi, au micro d'Europe 1. "Les élections auront lieu au mois de mai de l'année prochaine et beaucoup d'eau aura coulé sous les ponts d'ici là." Le maire de Bordeaux, qui a signifié dans une interview au JDD qu'il envisageait de peut-être nommer une femme, a précisé qu'il n'avait "promis [ce poste] à personne". Ni messages, ni textos envoyés à de potentielles recrues. "C'est peut-être ma faiblesse, car d'autres promettent beaucoup", a-t-il ensuite ironisé. Un tacle à Nicolas Sarkozy, son grand rival à la primaire qui, lui, a fait le choix de se lancer en présentant un "ticket" avec le chiraquien François Baroin