Alain Juppé, 1280x640 1:13
  • Copié
VDM , modifié à
Mardi, à cinq jours du deuxième tour de la primaire de la droite, Alain Juppé est revenu sur les "calomnies" dont il a fait l'objet pendant la campagne. 
INTERVIEW

Alain Juppé a voulu clarifier certaines choses, mardi matin sur Europe 1, à cinq jours du deuxième tour de la primaire de la droite. "J'ai été la cible d'attaques franchement dégueulasses", a rappelé le maire de Bordeaux, lors d'un entretien accordé à notre antenne. 

"Une campagne pour me baptiser Ali Juppé". Sans jamais citer les responsables, Alain Juppé a expliqué avoir "été la cible d'attaques franchement dégueulasses" lors de la campagne "sur les réseaux sociaux". "La campagne qui a consisté à dire que j'avais construit à Bordeaux une gigantesque mosquée qui n'existe pas", a énuméré l'ancien Premier ministre. "La campagne qui a consisté à me baptiser Ali Juppé. La campagne qui a consisté à dire que j'avais des complaisances avec le salafisme et l'antisémitisme".  

"Aucun de mes concurrents n'a condamné" ces attaques. "C'est grave de faire une campagne de ce type", s'est emporté Alain Juppé. "Je n'ai entendu aucun de mes concurrents la condamner. Le problème, c'est que la bonne foi devant la calomnie est impuissante, surtout quand la calomnie est anonyme".