Retrait de Benjamin Griveaux : "On nous prive du combat pour Paris"

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La secrétaire d’État Agnès Pannier-Runacher, également candidate dans le 16e arrondissement de Paris, a réagi au retrait de Benjamin Griveaux. "On a le sentiment qu’on nous prive de ce combat pour Paris", s’insurge-t-elle sur Europe 1.
INTERVIEW

Après le retrait de Benjamin Griveaux, la République en marche doit trouver en catastrophe un nouveau candidat pour la mairie de Paris. "On a le sentiment qu’on nous prive de ce combat pour Paris", a réagi Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’état auprès du ministre de l’Économie et des Finances, vendredi soir sur Europe 1. "Je pense à tous ces mois de travail passés ensemble, aux milliers de militants sur le terrain", a poursuivi celle qui est également candidate LREM dans le 16e arrondissement de Paris. Benjamin Griveaux a annoncé vendredi matin son retrait de la course à la mairie de Paris, après la diffusion sur internet de vidéos intimes. 

"On va chercher la personnalité qui incarne le mieux cette campagne" 

Plusieurs noms ont été avancés ces dernières heures pour remplacer en urgence l'ancien porte-parole du gouvernement, dont Marlène Schiappa et Mounir Mahjoubi. "On va chercher la personnalité qui incarne le mieux cette campagne, mais je ne vais pas rentrer dans le jeu des noms. Ce n’est pas le moment. La mairie de Paris n’est pas un one-man show", a éludé Agnès Pannier-Runacher. "La campagne n’a pas encore commencé, toutes les listes n’ont pas été déposées", a-t-elle poursuivi, avant d'assurer que le nom du futur candidat LREM sera connu "ce week-end". 

"Ça met la campagne à un niveau de caniveau totalement indécent"

La secrétaire d'État s'est indignée, comme de nombreux responsables politiques, de la publication de ces vidéos intimes. "Ça met la campagne à un niveau de caniveau totalement indécent. Les Parisiens ne s’intéressent pas à ce qui se passe dans la salle de bain des gens, et c’est très bien", a-t-elle assuré. "Benjamin Griveaux a pris cela dans la figure, ça l’expose de manière brutale. A un moment on a envie de lâcher, mettez-vous à sa place et imaginez vos enfants dans la cour de l’école. Je ne souhaite à personne de voir exposer sa vie privée de cette manière aussi brutale."