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Maximilien Carlier , modifié à
Le député LFI du Nord, Adrien Quatennens, a été condamné mardi à Lille dans une procédure de plaider-coupable à quatre mois de prison et 2.000 euros de dommages et intérêts avec sursis notamment pour des "violences" sur son épouse. Reste encore une inconnue : le député va-t-il pouvoir rejoindre les blancs de l'Assemblée nationale ?

Le député LFI du Nord, Adrien Quatennens, a été condamné mardi à Lille dans une procédure de plaider-coupable à quatre mois de prison avec sursis et 2.000 euros de dommages et intérêts pour des "violences" sur son épouse, ainsi que des SMS répétés dans le cadre de leur séparation. Depuis le début de l’affaire Adrien Quatennens, ses collègues députés répètent qu’ils attendront la décision de justice pour décider de réintégrer ou non l’élu du Nord accusé de  "violences physiques et psychologiques" répétées par son ex-épouse.

"Ce n'est pas un violent dans son couple"

Lors de l'annonce de la condamnation, Adrien Quatennens avait le visage fermé. "Le sentiment de monsieur Quatennens reflète ce qu'a indiqué la Procureure de la République, cette peine est un avertissement solennel. C'est celui d'un homme dont on sait qu'il ne reviendra pas devant la justice. On sait que ce n'est pas un violent dans son couple, aucune décision n'a été prise dans ce sens. Il va pouvoir réintégrer l'Assemblée et poursuivre son mandat électif", explique son avocate Maître Jade Dousselin.

"Je pense qu'Adrien doit revenir le plus rapidement possible"

Le député de la France insoumise s'exprimera dans les prochaines heures d'après son avocate. À l'extérieur de la salle d'Audience, une dizaine de militants, de sympathisants et d'élus de la France Insoumise attendent. Patrick Proisy, maire LFI de Faches-Thumesnil, s'est exprimé au micro d'Europe 1 : "La justice a bien retenue, pas de violences systématiques et ou répétées. Pour moi, c'est le meilleur défenseur de la gauche pour notamment la réforme des retraites qui va arriver. Je pense qu'Adrien doit revenir le plus rapidement possible". 

Sur le terrain, beaucoup d'habitants attendent son retour, insiste t-il. Ce n'est pas l'avis des quelques militantes féministes "Nous Toutes" présentes sur place qui réclamaient sa démission.