La réunion de rentrée des Républicains a été l'occasion pour les candidats à la présidence du parti de défendre leurs arguments. 1:53
  • Copié
François Coulon, édité par T.F
Alors que le choix du nouveau président des Républicains aura lieu le 12 octobre, les candidats ont présenté leur vision de la France samedi, lors de l'université d'été du parti. 
REPORTAGE

À la Baule, à l’occasion de la rentrée des Républicains, les candidats pour succéder à Laurent Wauquiez ont enchaîné les discours, samedi, pour présenter leur feuille de route. Et si le président du Sénat, Gérard Larcher, a engagé la lutte contre la sinistrose après la déroute du parti aux européennes (8,48%), tous les ténors ont sorti l’arme lourde de la dramatisation pour créer l’électrochoc face à 400 militants plutôt âgés et passablement désabusés.

Immigration, religion et sécurité 

 "5% de délinquants en France sont responsables de 50% de la délinquance", s’est indigné Bruno Retailleau, sénateur de la Vendée et président du groupe Les Républicains au Sénat. "Nous devrons apporter des réponses sur l’immigration, aussi. C’est à la République de demander à ce que la religion, particulièrement l’islam, observe nos propres règles et pas les siennes. Sur tous ces sujets, n’ayons pas peur de choquer."

Quelques minutes plus tard, Guillaume Larrivé, député de l'Yonne à l'Assemblée et l’un des trois candidats à la présidence des Républicains en remet une couche. "Nous devrons arrêter l’immigration de masse. Je n’ai pas dit contrôler, j’ai pas dit réguler. Je n’ai pas dit maîtriser, j’ai dit arrêter l’immigration de masse", a-t-il insisté. "Nous devrons lutter contre l’islamisation."

Le refrain de Gérard Larcher, centré sur le rassemblement, a aussi été repris par chacun des candidats. Le but : éviter une alliance ou la disparition du parti.