UMP : prendre le risque de l'impopularité

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avec Reuters

 A cinq mois de ce scrutin, lors duquel le président Nicolas Sarkozy devrait briguer un second mandat, le parti présidentiel a présenté des propositions sur le thème du travailler plus pour produire plus et dépenser moins . La ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, qui concluait cette convention, a cependant assuré que c'était le contraire du renoncement, un mot qu'elle a jugé "très présent" dans le profil de François Hollande et ses propositions. "Les socialistes nous disent que tout est figé, que l'espoir n'est pas permis, qu'il va falloir partager encore et toujours et partager de plus en plus petit", a-t-elle déclaré. "L'emploi et les richesses (...) nous devons les créer et ça c'est notre responsabilité et pour le faire nous devons nous-mêmes prendre des risques."  

"Les choix de sobriété et de responsabilité que nous faisons à six mois d'une élection nationale montre à quel point nous ne sommes là ni pour séduire ni pour dissimuler la vérité aux Français", a-t-elle ajouté. "Nous acceptons (...) le risque de l'impopularité et nous l'assumons."