UMP : Sarkozy préférerait revoter

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Benjamin Bonneau, Fabienne Cosnay et avec agences , modifié à
MINUTE PAR MINUTE - Revivez les événements de lundi dans la guerre des chefs à l’UMP.

# L’essentiel :

Jean-François Copé est proclamé président de l'UMP par la Commission des recours de l'UMP avec une avance de 952 voix.

François Fillon dénonce "un coup de force". Ses soutiens doivent désormais se réunir mardi, à 9h30, pour décider de la suite.

• Nicolas Sarkozy est partisan d'un nouveau vote, mais pas d'une procédure en justice. C'est en tout cas ce qu'affirment des sources concordantes citées par l'AFP.

# Le minute par minute :

22h35 : 

La question se pose plus que jamais à l'issue d'une journée marquée par de nombreux rebondissements. Qu'en pensez-vous ?

 

21h26. Yves Jégo craque... "Je fais une overdose jusqu'à la nausée, je n'en peux plus, je ne sais plus quoi vous dire", a lâché sur iTélé le député de l'UDI, Yves Jégo au sujet de "la rupture à l'UMP".

21h14. Estrosi est fier. Le député maire de Nice n'a pas attendu longtemps pour se réjouir de l'annonce de la position de Nicolas Sarkozy et se dit "fier" d'être l'un de ses soutiens.

L'ancien chef de l’État serait partisan de l'organisation d'un nouveau vote, selon plusieurs sources concordantes citées par l'AFP. Nicolas Sarkozy déconseillerait par ailleurs à François Fillon de saisir la justice, pour contester les résultats de l'élection de Jean-François Copé à la présidence de l'UMP, selon ces mêmes sources. Il aurait prodigué ces conseils durant le déjeuner de lundi avec l'ancien Premier ministre.

20h40. Karoutchi ne craint pas un groupe parlementaire. Roger Karoutchi, proche de Jean-François Copé, a affirmé lundi que "plus des trois quarts des parlementaires" avaient confirmé leur appartenance à l'UMP et que la création d'un groupe distinct derrière François Fillon, "qui serait très peu nombreux, n'aurait pas d'impact sur la vie politique".

20h30. L'avocat de Fillon confiant sur l'annulation du vote. "Il va de soi que nous n'arrêterons pas là, et que nous obtiendrons par la voie judiciaire la décision qui s'impose", "l'annulation du vote", a déclaré à la presse Me François Sureau, l'avocat de François Fillon, à l'issue d'une audience devant le tribunal des référés de Paris portant sur la communication des documents électoraux.

20h01. NKM revendique 16.000 signatures. La députée UMP Nathalie Kosciusko-Morizet a réitéré lundi sa proposition de procéder à une nouvelle élection pour la présidence de l'UMP, revendiquant 16.000 signatures à la pétition "jeveuxrevoter.fr" qu'elle a lancée en début de matinée. "La légitimité politique" de l'élection "aujourd'hui n'est pas assurée. J'en veux pour preuve le succès de la pétition que j'ai lancée cette nuit", a-t-elle déclaré. "La chose qui me me fait le plus peur aujourd'hui, c'est l'explosion de ma famille politique. La meilleure solution, c'est de revoter", a-t-elle dit, estimant que "tout est préférable" à la "scission".

20h. Hollande esquive le débat. François Hollande, "interrogé lundi par l'AFP sur la crise à l'UMP", n'a pas vraiment souhaité s'étendre sur la question. Sans parler directement du sujet, il a simplement prôné lundi un gouvernement "encore plus exemplaire" et une accélération du rythme des réformes sur la compétitivité, les banques ou la vie politique. "Notre idée, c'est d'aller vite" sur la rénovation de la vie politique initiée par les travaux de la commission Jospin, a-t-il précisé alors qu'il recevait lundi les premiers responsables politiques consultés sur ce dossier.

>> À lire sur le Lab : Hollande parle de tout... sauf de l'UMP

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© Reuters

18h40. Pour Juppé, rien n'est réglé. Alain Juppé a estimé lundi à Bordeaux que "rien n'est réglé", après la proclamation de Jean-François Copé comme président de l'UMP par la commission de recours du parti.

18h15. Ciotti reparle d'un recours en justice et d'un nouveau vote. Pour Éric Ciotti, il faut redonner la parole aux militants. "Tout est entaché d'irrégularité depuis le vote. C'est insupportable. On veut que les militants revotent, c'est la seule solution pour garantir l'unité" a insisté l'élu sur Europe 1, qui n'exclut pas des recours en justice. Quand ? "François Fillon rassemblera demain (mardi) ses amis pour décider" des recours et d'une éventuelle constitution d'un groupe de parlementaires autour de lui.

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18h10. Chartier parle d'un résultat illégitime. Jérôme Chartier, proche de François Fillon, a déclaré lundi que le résultat proclamé par la commission nationale des recours de l'UMP et validant la victoire de Jean-François Copé n'était pas "légitime".

. "Une nouvelle fois Jean-François Copé se fait proclamer président par un coup de force", écrit François Fillon, pour qui la décision de la Commission nationale de recours de l'UMP "est illégale", cette commission n'offrant "aucune garantie d'impartialité".

"Il appartient à chacun en conscience de prendre ses responsabilités et de choisir le pardon plutôt que la division (...) l'avenir plutôt que la rancoeur", a déclaré Jean-François Copé, dans une déclaration au siège de l'UMP. "Je vais proposer de nouveau à François Fillon de participer à une équipe collégiale pour ressouder l'UMP", a t-il ajouté. "Nous avons besoin de lui. Je ne peux imaginer qu'il continue ses poursuites contre sa propre famille", a insisté le secrétaire général de l'UMP, qui s'est engagé à composer "un collège avec différentes personnalités qui aura pour mission un travail d'apaisement et de réconciliation". Reste à savoir qui sera volontaire.

 

 

La commission nationale des recours de l'UMP (CONARE) a reconnu lundi après-midi la victoire de Jean-François Copé à l'élection pour la présidence du parti. Jean-François Copé a été élu avec 952 voix d'avance sur François Fillon. Les votes des bureaux de Nice (Alpes-Maritimes) et de Nouvelle-Calédonie ont été invalidés, a précisé un communiqué officiel de l'UMP.

François Fillon et ses amis mettent en doute l’honnêteté du scrutin alors que la Commission national des recours doit rendre son verdict, en fin de journée, selon des infos du JDD. Ils accusent leurs adversaires copéistes "d’avoir bourré les urnes avec 30.000 procurations". Et promettent de produire, dans les prochains jours, des preuves.

17h05. Maintien ou pas ? Maintenir l'unité du groupe UMP à l'Assemblée nationale est "la prunelle de nos yeux", a assuré lundi après-midi le député copéiste Marc Le Fur. "Il faut que ce groupe reste uni comme il l'a toujours été (...) c'est une condition de notre crédibilité pour jouer notre rôle d'opposants", a plaidé l'élu des Côtes d'Armor, interrogé par des journalistes à l'Assemblée.

17h01. Une pétition pour une présidence Sarkozy. Le maire UMP des Saintes-Maries de la Mer et copéiste Roland Chassain vient de lancer une pétition en faveur d'un retour de Nicolas Sarkozy à la tête de l'UMP, révèle lundi le journal local La Provence.

16h39. La pétition de NKM à plus de 15.000 signataires. La pétition en ligne lancée lundi matin par Nathalie Koscisuko-Morizet avait recueilli 15.111 signatures à 16h39.

16h20. Les conférences de presse vont s'enchaîner. Jérôme Chartier tiendra une conférence de presse au nom de l'équipe Fillon lundi à l'Assemblée nationale. Initialement prévu à 17h30, ce point-presse aura lieu "dans la demi-heure suivant l'annonce de la commission de recours", a précisé le député filloniste.

15h41. L’UMP veut retarder la saisie réclamée par Fillon. L'UMP va demander lundi soir en référé à la justice de retarder la saisie à titre conservatoire des données électorales du scrutin controversé du 18 novembre, réclamée par François Fillon, a annoncé Me Jean-Pierre Versini-Campinchi. Présidée par Jean-François Copé, l'UMP va demander que cette saisie n'intervienne qu'après la fin des travaux de la commission des recours car une telle saisie "paralyserait l'activité du parti", a précisé l'avocat. Cette demande devrait être examinée vers 17 heures.

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15h06. Estrosi veut revoter. Le député-maire de Nice soutien de François Fillon, s’est prononcé pour de nouvelles élections. "Je souhaite ardemment que l'on redonne très rapidement la parole aux militants pour sortir de cette impasse (...). Soyons responsables et revotons", déclare à son tour Christian Estrosi, par ailleurs secrétaire général de l'Association des amis de Nicolas Sarkozy. "Comment être légitime quand le trésorier du parti démissionne en dénonçant l'utilisation abusive des moyens du parti par l'un des candidats?", ajoute le maire de Nice, en allusion au départ un peu plus tôt lundi de Dominique Dord, soutien de François Fillon.

14h38. Fin de la rencontre Fillon-Sarkozy. L'ancien président et son ancien premier ministre iont déjeuné ensemble, pendant près d'une heure et demi. François Fillon a quitté le domicile de Nicolas Sarkozy peu après 14 heures, selon des journalistes présents sur place.

14h05 : les fillonistes vont s’exprimer. Le député Jérôme Chartier tiendra une conférence de presse au nom de l'équipe Fillon, lundi, à 17h30 à l'Assemblée nationale.

13h55. Fillon est avec Sarkozy. François Fillon est arrivé lundi à la mi-journée dans les bureaux de l'ancien chef de l'Etat Nicolas Sarkozy avec lequel il doit déjeuner, rue de Miromesnil dans le VIIIème arrondissement de Paris. Où de nombreux journalistes l'attendaient.

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L'ancien chef de l'Etat apparaît désormais comme un possible recours dans la crise qui frappe l'UMP, embourbée dans la bataille que se livrent l'ancien Premier ministre et Jean-François Copé. Ceux-ci se disputent la victoire à la présidence du mouvement après le vote des militants.

13h40 : un député menace de partir. Le député UMP pro-Fillon Michel Piron a déclaré à l'AFP qu'il excluait "de rester dans une UMP qui serait présidée par un président contesté et contestable", en n'écartant pas l'hypothèse de la formation d'un groupe filloniste autonome à l'Assemblée nationale. "Je discute actuellement avec ceux qui me sont proches", a-t-il précisé, en chiffrant leur nombre à au moins 15 à 20 députés.

13h22. Une "obstruction de justice", selon l’avocat de Fillon. "Ce qui s’est passé, c’est que les responsables de l’UMP et ses cadres ont refusé d’exécuter une ordonnance de justice valide, exécutoire et obligatoire. C’est donc une situation caractérisée d’obstruction à la justice qui est malgré tout assez surprenante de la part de personnes qui globalement prétendent à un certain niveau de responsabilité politique", a réagi Me François Sureau, avocat de François Fillon, sur Europe 1. Le camp Fillon réclame désormais à la justice "l’annulation de l’ensemble de ce processus électoral".

13h14. Dominique Dord explique les raisons de son départ :

Le trésorier de l'UMP Dominique Dord explique sa...par BFMTV

Selon des proches de Jean-François Copé, le commission de recours va proclamer dans l’après-midi le nom du vainqueur de l’élection.

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Lundi après-midi, le camp de Jean-François Copé va demander à la justice une annulation de l’ordonnance de François Fillon, selon les informations d’Europe 1.

Par ailleurs, un proche de Jean-François Copé dénonce  dénonce la "duplicité" de François Fillon, qui a fait la demande samedi d’une saisie de pièces en lettre recommandée, envoyée le 23 novembre, en sachant que la lettre arriverait seulement le lundi. Selon ce proche du clan Copé, il s’agissait d’un moyen de faire "arrêter" le travail de la commission de recours.

12h26 : Le Maire : revoter ? "On n’en est pas encore là". Bruno Le Maire, l’un de ceux qui avaient refusé de choisir entre Jean-François Copé et François Fillon pour la présidence de l’UMP, ne s’est pas déclaré favorable à de nouvelles élections, à moins que les statuts ne changent. "On n’en est pas encore là", a réagi l’ancien ministre de l’Agriculture sur Europe 1. "Revoter pour revoter, sur la même base, avec les même statuts, alors les même causes produiront les mêmes effets. Vous aurez les mêmes ambitions personnelles, qui l’emporteront sur les ambitions collectives", a-t-il estimé.

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12h26 : le trésorier de l’UMP démissionne.  Le député-maire d’Aix-les-Bains Dominique Dord dit "ne plus supporter l’ambiance au sein de la direction du parti". Il a donc pris une décision radicale : démissionner de son poste. "J’ai accepté la mission de trésorier de l’UMP en 2010 dans un esprit de confiance accordé par Nicolas Sarkozy et Xavier Bertrand. Aujourd’hui, la confiance n’y est plus, je me refuse à cautionner la mascarade qui se joue actuellement", a-t-il déclaré au Dauphiné libéré. Dominique Dord dénonce par ailleurs "l’utilisation des moyens du parti pendant la campagne électorale qui n’a profité qu’à un seul candidat, Jean-François Copé (…) Je suis moralement choqué et j’ai donc choisi de démissionner de mon poste de trésorier".

12h15 : Nicolas Sarkozy et Jean-François Copé ont eu une "longue et chaleureuse conversation téléphonique", selon l'entourage du second.

12h : L'huissier est reparti les mains vides.  L'avocat de François Fillon, Me François Sureau, a affirmé sur BFMTV que l'huissier mandaté par le TGI de Paris s'est vu refuser l'accès aux documents de votes, et est reparti du siège de l'UMP les mains vides. "Les dirigeants ont refusé délibérément d'exécuter une décision de justice (...). En politique, le mépris de la justice laisse assez mal augurer de la qualité des dirigeants."

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11h25 : Copé "se comporte comme Bokassa". Dominique Paillé, conseiller du président de l'UDI, Jean-Louis Borloo, a accusé lundi Jean-François Copé de se comporter "comme le faisait Bokassa". "Nous avons d'un côté un homme qui se comporte un peu comme le faisait Bokassa il y a quelques années. C'est-à-dire 'je me proclame empereur et puis tout autour de moi, tout est monté pour confirmer ce sacre, ce sont mes amis qui vont entériner ma victoire'" a lancé le centriste sur RFI. "Et puis de l'autre côté, (il y a) un homme qui, visiblement, sait qu'il a gagné, du moins le ressent-il comme cela et je crois qu'il n'a pas tort, et qui n'a d'autre issue, pour faire valoir cette victoire, que d'aller devant la justice", a poursuivi Dominique Paillé à propos de François Fillon.

 

Selon les informations d'Europe 1, les huissiers sont arrivés lundi matin  au siège de l'UMP, rue de Vaugirard dans le 15e arrondissement. François Fillon a demandé samedi au tribunal de Paris "la saisie à titre conservatoire" des données électorales du scrutin controversé du 18 novembre pour la présidence de l'UMP, a-t-on également appris. Une démarche qui n'implique pas automatiquement une action en justice mais peut en être le préalable.

Des huissiers vont être envoyés par l'ancien Premier ministre au siège de l'UMP pour saisir tous les documents de vote, annonce BFMTV. "On ne peut (...) considérer que les documents électoraux soient à l'abri de manipulations ou d'altérations, et d'autre part il est certain que l'égal accès des parties en présence n'est aucunement garanti", écrit notamment le camp Fillon pour justifier cette procédure.

10h25 : "ne pas instrumentaliser Sarkozy". En arrivant au siège de l'UMP, Jean-François Copé a déclaré qu'on ne devait "pas instrumentaliser" l'ancien président Nicolas Sarkozy dans les querelles pour sa succession à la présidence de l'UMP. Selon lui, l'ancien chef de l'Etat lui "a dit qu'il n'a pas du tout envie d'être au milieu de la mêlée".

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La désormais célèbre Commission nationale des recours de l’UMP a repris ses travaux lundi matin, peu après 9h35. Elle devrait proclamer des résultats au cours de la journée.

9h : la revue de presse de Natacha Polony. Sans surprise, et comme depuis une semaine, les journaux français ne parlent que de l'UMP. Et pas forcément en bons termes.

08h50. Borloo en embuscade. "Je constate l'affaiblissement de l'UMP, et c'est le devoir de l'UDI d'incarner le leadership de l'opposition", a déclaré Jean-Louis Borloo lundi sur France Inter. 

. Jean-François Copé a rejeté lundi la proposition d'un nouveau vote pour la présidence de l'UMP, objet d'une pétition lancée et annoncée par NKM sur Europe 1, jugeant que ce n'était "pas responsable". "L'élection, elle a eu lieu. Ce qu'on attend du juge de l'élection, c'est qu'il proclame les résultats au vu de ce qu'il a observé. Quand il y a des fraudes observées sur une part infime de l'électorat, on ne va pas demander à tout le monde de revoter", a-t-il encore dit sur BFMTV. "Bien sûr, je suis le vainqueur", a-t-il encore assuré.

08h45 : Yann Galut est député socialiste du Cher

08h40 : "l'UMP, c'est terminé". Invitée des "Quatre Vérités", la présidente du Front national a estimé que quel que soit le résultat du scrutin du 18 novembre, "celui qui dirigera l'UMP n'aurait aucune légitimité (…) L'UMP n'existe plus. L'UMP, c'est terminé!" "Soit, ils refont l'élection, ce qui serait raisonnable, soit l'UMP constate son décès et à ce moment là créer deux structures", a déclaré Marine Le Pen sur France 2. Et d'inviter les militants de l'UMP à venir rejoindre son parti. "Moi, ce que je dis aux militants de l'UMP, c'est fini, quel que soit la résultat, celui qui dirigera l'UMP n'a aucune légitimité", a-t-elle déclaré.

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08h35 : Christian Estrosi regrette l'échec de la médiation Juppé

08h30. NKM lance une pétition pour revoter. Invitée lundi matin d’Europe 1, Nathalie Kosciusko-Morizet a estimé que "l’élection était ratée. Aujourd’hui, il y a un problème de légitimité, d’éthique. Après l’échec de la médiation Juppé, il n’y a qu’une seule solution pour préserver l’unité de ma famille politique : c’est de revoter." 

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Donc l’ancienne ministre de l’Ecologie a annoncé avoir lancé une pétition sur Internet intitulée jeveuxrevoter.fr car "aujourd’hui, la légitimité politique de Copé n’est pas acquise car cette élection est trop contestable, or l’UMP a besoin d’un leader incontesté."

08h15 : une "querelle d'ambitions médiocre et indigne". Bruno Le Maire a demandé lundi que le futur président de l'UMP ne soit pas candidat aux primaires pour la présidentielle de 2017 afin d'assurer sa légitimité et de résoudre la crise au sein du parti. Dénonçant une "querelle d'ambitions médiocre et indigne", entre deux personnes qui veulent toutes deux "devenir président de la République", l'ancien ministre a estimé sur Canal+ que la "seule façon" de sortir de la crise, "c'est qu'on déconnecte totalement la question de la présidence de la République de la question de la présidence de l'UMP".

Luc Chatel

© DR

08h10 : "le recours à la justice, c’est la bombe nucléaire". Luc Chatel, membre du ticket Copé, était invité d’Europe 1, lundi matin. Il a notamment été interrogé sur l’intervention éventuelle de l’ancien président. "Je ne vois pas très bien Sarkozy intervenir maintenant. Il s’informe depuis longtemps sur le déroulement du scrutin donc il peut écouter, conseiller, et sa décision sera la bonne. J’ai toujours dit qu’il fallait respecter ses choix à venir. S’il veut venir sauver l’UMP, très bien, mais je ne suis pas sur que ce soit sa logique actuelle. Copé n’a pas refusé la médiation, il y a eu un désaccord sur le rôle de celle ci. Le recours à la justice, c’est la bombe nucléaire", a estimé l’ancien ministre de l’Education nationale.

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08h05 : un élu d'Europe Ecologie - les Verts s'amuse de la situation et du retour du nom de Nicolas Sarkozy

Benoist Apparu

8h : "le cadavre bouge encore." Benoist Apparu, ancien ministre du Logement, estime que "l’UMP vit encore, le cadavre bouge encore, mais l’UMP est dans une situation dramatique. Sarkozy a été, comme Juppé, un des deux présidents de l’UMP. Le premier a essayé, donc le deuxième va lui aussi essayer, avec quelques coups de téléphone. Mais la vraie difficulté, c’est que nous sommes dans l’irrationnel", a jugé ce proche d’Alain Juppé.

7h50. "Des solutions alternatives à un recours en justice". Claude Guéant Guéant, soutien de François Fillon, était l’invité d’Europe 1, lundi matin. Il a notamment été interrogé sur le rôle joué par Nicolas Sarkozy dans le psychodrame de l’UMP.  "Je doute que Sarkozy plonge dans la mêlée. Il a un autre statut qu’organisateur de parti aujourd’hui. Mais il faut en tout cas que l’on trouve une solution. Il n’est pas exclu qu’il fasse un communiqué pour dire qu’il faut mettre un terme à tout cela. Il y a en tout cas des solutions alternatives à un recours en justice", a estimé l’ancien ministre de l’Intérieur.

. Interrogé lundi par RTL sur un ultime recours à Nicolas Sarkozy pour un cessez-le-feu à l'UMP, Alain Juppé a estimé qu’il  "apparaît clairement qu'il est le seul aujourd'hui à avoir l'autorité suffisante pour proposer éventuellement une sortie que je n'aperçois pas pour ce qui me concerne", a déclaré le maire de Bordeaux sur l'ex-chef de l'Etat. "Est-ce que Nicolas Sarkozy peut calmer le jeu et inciter les parties à se remettre autour de la table pour discuter d'une solution ? C'est à lui de jouer".

7h30 : "Redonner la parole aux militants". "Je ne veux pas rester dans cette situation", a lancé lundi matin, sur BFMTV, Christian Estrosi, soutien de François Fillon. L’ancien ministre de l’Industrie a appelé de ses voeux un nouveau vote des militants pour départager les deux candidats à la présidence de l'UMP. "Aujourd'hui à l'UMP, la priorité c'est de redonner la parole aux militants", a-t-il fait valoir.

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7h : "un bras d'honneur" à Juppé. Jean-François Lamour, député UMP de Paris, a accusé dimanche Jean-François Copé d'avoir fait "un bras d'honneur" à Alain Juppé, après l'échec de la médiation du maire de Bordeaux dans la guerre des chefs à l'UMP. "J'ai une conviction ce soir, Jean-François Copé ne voulait pas de cette médiation, il a donc baladé Alain Juppé pendant quatre jours et là, il vient de lui faire un bras d'honneur en refusant toute proposition", a affirmé Jean-François Lamour sur BFMTV. Selon lui, il y avait dans l'esprit de Jean-François Copé "la volonté de torpiller une initiative d'Alain Juppé".

6h35 : "Une querelle de personnes". Selon un sondage Ifop pour Atlantico.fr rendu public dimanche soir, 67% des personnes interrogées pensent que la bataille au sein de ce parti est due "aux querelles et rivalités de personnes entre les soutiens de Jean-François Copé et François Fillon". Parmi les sympathisants de ce parti, ils sont encore plus nombreux à le penser : 75%. 33% des Français y voient au contraire des "désaccords politiques" entre les deux camps "sur la vision de la France et la stratégie" de l'UMP.

. A peine rentré de Chine, Nicolas Sarkozy doit déjeuner lundi avec son ancien Premier ministre, François Fillon, selon les information du Parisien, mais ce rendez-vous avait été pris "il y a plusieurs jours", donc avant l'échec d'Alain Juppé dans sa tentative de médiation, précise un membre de son entourage à l'AFP.. L'ex-président devrait lui signifier qu'un recours devant la justice -la solution choisie par François Fillon pour régler la bataille à l'UMP-, serait une erreur.

6h25 : La commission des recours reprend ses travaux à 9h. Tous les adhérents de l’UMP sont pendus à ses lèvres. Après avoir travaillé toute la journée de dimanche, la commission nationale des recours de l’UMP a arrêté ses travaux peu après 0h15. Cette instance interne "a examiné les 10 premiers griefs qui lui ont été adressés", à savoir ceux déposés par le camp de Jean-François Copé, et "ses travaux reprendront (lundi) à 09h00", peut-on lire dans ce communiqué. Selon plusieurs sources, la commission des recours pourrait boucler ses travaux dans la journée.

>>  A LIRE AUSSI : une commission de recours très copéiste

6h15 : Copé a tendu "une nouvelle fois les bras". Au terme d’une journée qui a vu l'échec de la médiation initiée par Alain Juppé, Jean-François Copé a déclaré dimanche soir qu'il tendrait "une nouvelle fois les bras" à tous à l'UMP. C'est une crise, mais l'UMP vivra", a affirmé sur France 3 le président proclamé du principal parti de la droite. "La commission des recours, c'est notre conseil constitutionnel". "Je dirige l'UMP, j'ai toujours veillé à ce qu'on respecte les statuts, les règles qui font fonctionner une organisation. C'est par respect pour les militants", a-t-il poursuivi.