Taxes-Hôtels : les professionnels critiquent

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avec AFP , modifié à

Les patrons de deux organisations patronales de l'hôtellerie ont dénoncé mercredi soir le vote à l'Assemblée instaurant une taxe de 2% pour les hôtels dont les nuitées coûtent 200 euros et plus, parlant d'une "décision prise dans la précipitation".

Roland Héguy, président de l'Umih, premier syndicat de l'hôtellerie et restauration, a "appelé le gouvernement à ses responsabilités" et déclaré qu'il allait "demander un entretien au Premier ministre François Fillon" face à une taxe "arbitraire, prise dans la précipitation".

Didier Chenet, son homologue du Synhorcat, qui représente la grande majorité de l'hôtellerie de luxe, souligne pour sa part que la barre des 200 euros fait que "contrairement à ce qui est dit, la taxe va s'appliquer à une grande part de l'hôtellerie et pas seulement à l'hôtellerie de luxe", autrement dit à des hôtels 3 étoiles en plus des 4 et 5 étoiles.

Pour les deux organisations cependant, les hôteliers ne voudront plus investir dans la qualité et seront découragés de passer à trois ou quatre étoiles, selon les nouvelles normes hotelières.