Sarkozy dévoile sa profession de foi

La profession de Nicolas Sarkozy, qui tient en quatre pages, a été rendue publique mercredi.
La profession de Nicolas Sarkozy, qui tient en quatre pages, a été rendue publique mercredi. © Max PPP
  • Copié
Frédéric Frangeul avec Ludovic Fau , modifié à
NKM a présenté mercredi le document qui sera envoyé aux Français avant le 6 mai.

"C'est une profession de foi qui est construite autour des valeurs de Nicolas Sarkozy". Nathalie Kosciusko-Morizet, porte-parole de Nicolas Sarkozy, a commenté mercredi à Paris la lettre que le candidat sortant va envoyer aux Français avant le second tour de l’élection présidentielle.

>> Pour découvrir la profession de foi de Nicolas Sarkozy, cliquez ici.

Le "travail et le mérite" opposé à "l’égalitarisme et à l’assistanat"

La profession de Nicolas Sarkozy, qui tient en quatre pages, débute par un bilan du quinquennat et une évocation de la crise économique:  "Je n’ai pas toujours pu aller aussi loin que je l’aurais souhaité. Mais jamais je n’ai renié les valeurs pour lesquelles vous m’aviez fait confiance", écrit Nicolas Sarkozy.

"Je fais le choix du travail, du mérite, de la responsabilité et de l’autorité, et non le choix de l’assistanat, de la dette, de l’égalitarisme et du multi­culturalisme", ajoute le candidat sortant. Pour Nathalie Kosciusko-Morizet, cette phrase "illustre bien l’ensemble" de la profession de foi, confie-t-elle au micro d’Europe1.

"Une confrontation entre les projets"

Les principales idées développées par le candidat Sarkozy avant le premier tour sont présentes dans ce document, avec un accent particulier sur l'emploi, l'immigration, l'éducation ou la famille. "Toute embauche d'une personne au chômage de plus de 55 ans sera exonérée de charges", rappelle ainsi le candidat au chapitre emploi.  Concernant l’immigration, Nicolas Sarkozy promet de la diviser "par deux parce que les étrangers ne peuvent pas s'intégrer s'ils sont trop nombreux".

Mardi matin, Europe 1 vous faisait découvrir la profession de foi de Français Hollande. Pour Nathalie Kosciusko-Morizet, "le 6 mai au soir, ce sera Nicolas Sarkozy ou François Hollande. Et cela amène à quelque chose que nous attendons : une confrontation entre les projets, entre les tempéraments, entre deux visions de la France".