"Qu'Eric Woerth se consacre aux retraites"

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Voici l'intervention du chef de l'Etat lundi soir à la télévision minute par minute.

Pendant plus d'une heure, Nicolas Sarkozy a fait le tour de l'actualité. Retrouvez le fil de son intervention télévisée :

21h22 : "La prochaine élection présidentielle a lieu dans un peu moins de deux ans. Je suis élu depuis un peu plus de trois ans. Il n'y en a qu'un qui n'a pas le droit de penser à ce scrutin, car toute mon énergie doit être consacrée à sortir les Français de la crise. Je ne peux pas gaspiller une miette de mon énergie. Les Français s'en moquent éperdument. La décision, je ne la prendrai pas avant l'automne 2011."

21h20 : Sur les journalistes pris en otage : "Nous ferons tout pour les sortir de la situation dans laquelle ils se sont mis. Nous n’avons pas d’inquiétudes brûlantes. J’ai en revanche une inquiétude beaucoup plus brûlante pour un de nos compatriotes retenu en otage quelque part dans le Sahel."

21h18 : "Je rends hommage à Patrick de Carolis et ses équipes, qui ont fait du bon travail. Mais c'est une nouvelle étape avec Rémy Pflimlin".

21h16 : Sur les nominations dans l'audiovisuel public : "J'ai voulu la République irréprochable, et c'est la transparence. Qui nomme et pourquoi. Ensuite, ce n'est pas mon seul choix. J'ai beaucoup consulté. Aujourd'hui, le CSA a validé mon choix. Des commissions parlementaires peuvent refuser. Ca oblige le président à faire le bon choix."

21h14 : "Trois priorités : la sécurité en Seine-Saint-Denis; Ensuite, je veux un texte pour que puisse être mise en cause la responsabilité des parents quand des mineurs de 12 ou 13 ans se retrouvent en pleine rue à une heure du matin à caillasser des bus ou lancer des cocktails molotovs sur les voitures. Troisièmement, la sécurité dans les collèges et lycées".

21h12 : "Sur la sécurité, on a obtenu des résultats spectaculaires."

21h11 : "Le mot rigueur est connoté. Ce qui ne me fait pas peur, c'est le mot rigoureux."

21h09 : "Pour le G20, j'ai trois objectifs : un nouvel ordre monétaire international, qu'on régule le prix des matières premières. La spéculation, c'est fini. Troisièmement, il faut changer la gouvernance mondiale. On ne peut pas continuer avec 5 membres permanents du conseil de sécurité de l'ONU. L'Afrique, l'Amérique latine, l'Inde doivent être représentées."

21h07 : "C'est un métier difficile, journaliste. Certains ont un comportement qui ne rend pas service à cette profession."

21h06 : "Je me méfie autant des gens qui idolâtrent l’argent que ceux qui le déteste. L’argent n’est pas une fin, c’est un moyen. Si j’avais été un homme d’argent, j’aurais fait une autre carrière que m’engager pour mon pays comme je l’ai fait depuis 35 ans."

21h04 : "Mme Bettencourt paye plusieurs millions d'impôt par mois. Il existait avant mon élection des contribuables qui payaient 100% d'impôts. Et ils partaient. Si en France, on n'a plus personne pour investir, on fait comment."

21h03 : "J’admire le modèle économique allemand. Le bouclier fiscal existe en Allemagne depuis plus de 20 ans."

21h02 : "Nous sommes le dernier pays d'Europe à avoir un impôt sur la fortune. Et je ne le supprimerai pas."

21h01 : "La France est le pays au monde qui taxe le plus les plus aisés".

20h59 : "Nous sommes avec la Suède le pays d’Europe où les impôts sont les plus élevés. Si nous continuons, nous n’aurons plus d’entreprises en France, ou plus de consommation. La France doit être compétitive. Le monde est ouvert. Je dois préparer la France au monde d’aujourd’hui. Pas au monde des années 1960."

20h57 : "Nous serons à 6% en 2011 et 3% en 2013. On n'a pas le choix."

20h55 : "Nous avons diminué le nombre de fonctionnaires dans notre pays comme jamais. 100.000 postes en 3 ans. Dans le budget 2011, nous en supprimerons 34.000. Les collectivités territoriales doivent se soumettre au même régime que l'Etat. Qu'est-ce qui empêche les régions de France d'appliquer la règle de non-remplacement d'un départ à la retraite sur deux ?"

20h53 : "Quand vous permettez les heures supplémentaires, c'est la fin des 35 heures."

20h52 : "Si le monde entier n'a plus confiance dans la France, on se ruinera en payant des intérêts prohibitifs."

20h51 : "Comme chef de l'Etat, j'ai été gâté ! Première épisode, la crise financière. Deuxième épisode, la crise économique. Troisième épisode, la crise agricole. Et enfin, la crise de l'euro. le tout en deux ans."

20h50 : "Je m'attends à ce qu'il y ait des manifestations. Mais si on doit retirer un projet utile à chaque fois qu'il y a une manifestation, on ne ferait rien. Je ne fais pas ça pour qu'il y ait des gens dans la rue, mais parce que c'est l'idée que je me fais de ma fonction de chef d'Etat."

20h48 : "Les quinquagénaires doivent rester plus longtemps au travail."

20h47 : "Les 62 ans, on n’y touchera pas. L’équilibre des cotisations public-privé, on n’y touchera pas. Sur le reste, on sera à l’écoute."

20h45 : "La pénibilité, ça n'existait pas. Nous créons un droit nouveau. Ceux qui exercent les travaux les plus pénibles partiront à 60 ans."

20h43 : "Ceux qui ont commencé à travailler avant 18 ans continueront à partir à 60 ans, et pour certains avant".

20h41 : "On ne touchera pas aux pensions de retraites des retraités. Le Parti socialiste propose 37 milliards d'augmentation d'impôts. Ces augmentations, soit vous les faites porter sur les particuliers, soit sur les entreprises. Soit on diminuerait donc le pouvoir d'achat des gens, donc an affaiblirait la croissance, soit on pousserait les entreprises à délocaliser."

20h38 : "La première injustice, c'est d'avoir un système où on n'a pas l'argent pour payer tous les retraités".

20h36 : "L’affaire des 35 heures a conduit à une régression de la compétitivité de la France. Et ceux qui ont payé, ce sont les plus pauvres".

20h35 : Sur le remaniement : "ça sera le travail de fin octobre, aujourd’hui nous sommes début juillet".

20h33 : "La valse des ministres et des ministères donne un image ridicule de notre pays. A partir du moment où la réforme des retraites sera signée, j'organiserai immédiatement la réforme de la dépendance. Je réglerai aussi ce problème"

20h31 : "J’ai promis une république irréprochable, c’est ce que nous faisons. Jamais l’Elysée n’a été contrôlé par la Cour des comptes. Le président de la République faisait ce qu’il veut. Entre 1958 et 2007, il n’y a pas eu un seul contrôle de la Cour des comptes. J’ai voulu, y compris contre mes propres amis, qu’un député d’opposition devienne président de la Cour des comptes. La France n’est pas un pays corrompu."

20h28 : "Deux ministres (Christian Blanc et Alain Joyandet, ndlr) ont commis des indélicatesses ou des maladresses. Je le leur ai dit, ils en ont immédiatement tiré les conséquences en proposant leur démission."

20h25 : "Maintenant que l'honneur d'Eric Woerth est lavé, mon conseil c’est qu’il abandonne cette responsabilité de trésorier de l'UMP. Je ne suis pas en charge de l’UMP, mais mon souhait, c’est qu’Eric Woerth se consacre exclusivement à la réforme des retraites."

20h23 : "Vous m'imaginez venant à un dîner chez Mme Bettencourt et repartir avec de l'argent. Je crois qu'il faut que chacun revienne à la raison et à l'essentiel."

20h21 : "J'étais prêt à la calomnie. C'est une honte. Mais c'est une perte de temps par rapport à ce que les gens attendent de moi."

20h19 : "Je demanderai dès la semaine prochaine à une commission de la façon dont on pourrait modifier la loi, sur la façon dont on pourrait à l'avenir éviter toute forme de conflit d'intérêt. Mais pendant trois semaines, quelle perte de temps."

20h18 : "Eric Woerth est un homme honnête et compétent. Il a toute ma confiance et celle du Premier ministre", attaque d'emblée Nicolas Sarkozy. "Il sera donc celui qui conduira la réforme des retraites". Il a subi le mensonge et la calomnie pendant trois semaines. (...) Il est lavé de tout soupçon, il n'y a aucune raison que je prenne la décision de m'en séparer."

20h15 : Pendant près d'une heure, Nicolas Sarkozy répondra aux questions sur les sujets d'actualité les plus brûlants, à commencer par l'affaire Woerth et la réforme des retraite. Le chef de l'Etat est très attendu par l'opposition et les syndicats.