Présidence de l'UMP : les cinq choses à savoir

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ON VOUS DIT TOUT - Nicolas Sarkozy, Bruno Le Maire et Hervé Mariton seront opposés pour la présidence de l’UMP. 

Plus de 268.000 adhérents de l’UMP sont appelés à choisir sur internet leur nouveau "boss", jusqu’à samedi, 20 heures. Voici les cinq choses essentielles à savoir sur ce scrutin décisif pour l'avenir de la droite.

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Pas de surprise sur le vainqueur… Face à Bruno Le Maire et Hervé Mariton, Nicolas Sarkozy devrait a priori l’emporter. Avec sa stature d’ancien chef de l’Etat, il partait avec plusieurs longueurs d’avance dans cette campagne. Malgré cette position de grandissime favori, ses deux challengers croient toujours pouvoir créer la surprise. Bruno Le Maire est même "certain qu’il y aura un second tour".

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… mais sur le score ? Plus que le nom du gagnant, c’est le score qui importe pour cette élection. L’ancien président de la République mise en effet sur un plébiscite pour pouvoir aborder en position de force son match annoncé avec Alain Juppé pour la primaire à la présidentielle de 2017.

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Eviter les couacs à tout prix. Les cadors du parti ne veulent pas revoir les images d’il y a deux ans. Souvenez-vous, lors de la dernière élection, Jean-François Copé et François Fillon s’étaient écharpés, revendiquant tour à tour la victoire. Cette fois, c’est promis, tout se passera bien ! La Haute Autorité de l’UMP veille au grain. Le vote électronique, confié à un prestataire extérieur, devrait permettre d’éviter un bug géant et écarter toute contestation.

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L’UMP d’après ? Nicolas Sarkozy n’a eu cesse de le répéter depuis le début de sa campagne. Il veut changer le nom du parti. Depuis ses premiers meetings, il fait d’ailleurs très attention à privilégier le terme "rassemblement" pour parler de sa famille politique. Il se donne trois mois pour mettre en place ce chantier. Bruno Le Maire et Hervé Mariton, eux, ne veulent pas rebaptiser l’UMP.

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© Nicolas Sarkozy ne veut plus entendre parler de l'UMP. Il se donne 3 mois pour changer le nom. (REUTERS)

Une élection qui en cache une autre. Si l’issue de ce scrutin ne fait guère de doute, la prochaine, elle, devrait être beaucoup plus incertaine. Comme la gauche l’a fait en 2011, la droite devrait organiser des primaires pour désigner son candidat à la présidentielle de 2017. Très en vogue dans les sondages, Alain Juppé promet d’être un candidat coriace pour Nicolas Sarkozy. Leur opposition devrait, elle aussi, être d’un autre calibre.