Pécresse : "oui, j’y crois"

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Au lendemain du recadrage élyséen, la tête de liste UMP en Ile-de-France veut encore y croire.

Malgré les sondages, malgré la désunion qui semble être de mise à l’UMP, ce qui a amené Nicolas Sarkozy à effectuer un recadrage en règle mardi à l’Elysée, Valérie Pécresse veut y croire. "Oui, j’y crois", a lancé la ministre de l’Enseignement supérieur mercredi sur Europe 1. "Parce que je sais que les Franciliens n’en peuvent plus, je sais qu’ils veulent aujourd’hui que ça change. Ils veulent un capitaine qui les protège contre la crise, qui leur donne des transports sans stress avec une vraie garantie satisfait ou remboursé."

Quant aux dissensions qui minent sa campagne depuis la composition des listes, Valérie Pécresse les a minimisées. "On a une équipe qui est soudée et motivée", a osé la tête de liste UMP. Tout en reconnaissant : "J’ai voulu le renouvellement dans cette campagne. J’ai voulu mettre le pied à l’étrier à des nouvelles têtes, des quadras, des jeunes, des personnalités de la société civile. Le renouvellement, c’est dur, c’est compliqué. Ça crée des déceptions, parfois des aigreurs. Le soutien du président de la République, dans ce contexte, il est très précieux, parce que le renouvellement, c’est ce que les Franciliens attendent."

"Une dynamique enclenchée"

Valérie Pécresse a également refusé de parler de recadrage au sujet de la réunion de la veille à l’Elysée, avec Nicolas Sarkozy. "Il m’a demandé comment se passait la campagne, je lui ai répondu que la galère dans les transports, la passivité face à la crise, le déni des problèmes de sécurité et le refus du grand Paris faisaient qu’il y avait une dynamique en ce moment enclenchée en Ile-de-France", a assuré la ministre.

"Ce qui est important, c’est ce que nous proposons pour l’Ile-de-France", a martelé la ministre de l’Enseignement supérieur. "Avec Chantal Jouanno, avec Rama Yade, avec David Douillet, ce que nous voulons c’est faire un plan d’urgence pour la qualité de service dans les transports publics, rembourser les Franciliens quand les RER ont des retards. Nous voulons le Grand Paris, qui répond à l’immobilisme depuis 12 ans du président de région."