NKM remporte la primaire UMP à Paris

Nathalie Kosciusko-Morizet sera la candidate de l'UMP à Paris.
Nathalie Kosciusko-Morizet sera la candidate de l'UMP à Paris.
  • Copié
, modifié à
L’ex-ministre a été désignée lundi soir dès le premier tour avec 58,16% des voix.

L’info. Elle était archi-favorite. Certains, à Paris, estimaient même qu’elle avait tué tout l’intérêt de la primaire. Pourtant, dans la dernière ligne droite, un léger suspense est venu entourer Nathalie Kosciusko-Morizet, sur fond de contestation du mariage homosexuel. Sans oublier les suspicions de fraudes qui ont entouré le scrutin. Mais lundi soir, vers 19h30, l’ancienne ministre de l’Ecologie a finalement été élue candidate de l’UMP à Paris pour l’élection municipale de 2014. Dès le premier tour.

Sans-titre-1

Des chiffres. C’est Antoine Rufenacht, l’ancien maire du Havre et arbitre de la primaire, qui a dévoilé les résultats du scrutin. Au lancement de la campagne, la fédération UMP de Paris espérait 50.000 votants pour rentrer dans ses frais. Au final, seulement 23.314 électeurs se sont inscrits sur le site mis en ligne pour l’occasion. 20.074 d’entre eux ont voté, soit une participation de 86 ,10%.

Nathalie Kosciusko-Morizet l’a donc emporté - et largement - avec 11.675 voix, soit 58,16% des suffrages. Jean-François Legaret arrive en deuxième position avec 4.095 voix (20,40%), devant Pierre-Yves Bournazel, qui obtient 2.165 voix (10,75%) et Franck Margain, 2.075 voix (10,34%).

"Cette primaire, je l’ai voulue. Et aujourd’hui je ne l’échangerais pour rien au monde. Cette primaire, c’est ce qui me permet de venir ce soir devant vous, et à travers vous devant chaque Parisienne et chaque Parisien pour lui dire, 'je suis dorénavant votre candidate'", a réagi la gagnante du soir depuis son QG de campagne, devant ses supporters, avant de se faire plus lyrique: "Libre, totalement libre. C’est ainsi que je commence ce soir avec vous toutes et vous tous, avec les Parisiennes et les Parisiens, le combat pour Paris. Il flotte dans l’air ce soir ce parfum de liberté qui sied si bien à Paris et à son histoire."

Pierre-Yves Bournazel

Et maintenant, tous derrière NKM. La campagne a été virulente, particulièrement sur la fin. Pierre-Yves Bournazel, l’un des adversaires de NKM, a certainement été le plus offensif de tous, allant même jusqu’à réclamer l’annulation de l’élection. Lundi soir, il a toutefois reconnu sa défaite, tout en pointant une nouvelle fois du doigt des problèmes d’organisation du scrutin. "Elle a gagné ce soir. Cela n’empêche pas de tirer les conséquences de ce qu’il s’est passé. L’avenir, c’est devant, c’est l’hôtel de ville. Je ne lâcherai jamais rien pour Paris. Nous sommes dans la même famille politique, ce qui nous rassemble est plus fort que ce qui nous divise, et c’est ensemble que nous allons aller porter les couleurs de l’alternance à Paris. Mais les primaires n’ont pas fonctionné, il faut en tirer les conclusions."

>> A LIRE AUSSI : ça bugge pas mal à Paris

Des réactions.